10 décembre 2009

30 octobre 2009

Washington met en place ses réseaux Twitter - Facebook pour réaliser des coups d’Etat “soft”

Le Département d’Etat sponsorise un sommet consacré à l’utilisation des nouvelles technologies dans le but de changer des régimes anti-impérialistes. Les 15 et 16 octobre 2009, la ville de Mexico accueillait le sommet de l’Alliance of Youth Movements (AYM).

Sponsorisé par le Département d’Etat, l’événement comprend l’intervention, par internet, d’une oratrice de luxe : la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Par ailleurs, plusieurs « délégués » ont été invités par la diplomatie des Etats-Unis, parmi lesquels des personnes liées à des mouvements de déstabilisation actifs en Amérique latine. La liste des participants inclut les Vénézuéliens Yon Goicochea, du parti Primero Justicia, Rafael Delgado, le chef de l’organisation Venezuela de Primera (un groupe fondé par Goicochea), et Geraldine Álvarez, l’ancienne leader estudiantine actuellement membre de la Fundación Futuro Presente, aussi créée par Goicochea, avec le financement du Cato Institute (USA). Participent également Marc Wachtenheim de la Cuba Development Initiative, un projet financé par le Département d’Etat et l’USAID à travers la Pan American Development Foundation (PADF), Maryra Cedeño Proaño, de la Corporación Foro de la Juventud Guayaquil, entité équatorienne financée par l’USAID, et Eduardo Ávila de Voces Bolivianas, organisation soutenue par l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie et financée par l’USAID. Au total, 43 délégués sont venus du monde entier (Sri Lanka, Inde, Canada, Royaume Uni, Colombie, Pérou, Brésil, Liban, Arabie Saoudite, Jamaïque, Irlande, Turquie, Moldavie, Malaisie, Etats-Unis et Mexique).

Orateurs et sponsors forment un étrange mélange de représentants des nouvelles technologies et d’employés des agences spécialisées dans la subversion et la déstabilisation de gouvernements qui refusent de se soumettre à l’agenda de Washington. Les orateurs proviennent notamment de Freedom House, International Republican Institute (IRI), du Département d’Etat et de la Banque mondiale, mais on compte également de jeunes créateurs de technologies telles que Twitter, Facebook, Google, Gen Next, Meetup et Youtube. Les seuls médias traditionnels invités par le Département d’Etat sont CNN en espagnol et CNN en anglais, un fait insolite prouvant les liens étroits existant entre ces différentes entités.

Il ne fait aucun doute que le mariage des agences de Washington, des nouvelles technologies et des jeunes dirigeants politiques sélectionnés par le Département d’Etat représente une nouvelle stratégie pour « changer des régimes ». En outre, le sommet confirme le soutien politique et financier apporté par les Etats-Unis au mouvement estudiantin de l’opposition vénézuelienne et fournit à l’opinion publique la preuve irréfutable de la sinistre alliance entre Washington et les nouvelles technologies.

Centre pour la diplomatie numérique

Selon sa propre définition, l’AYM est né en 2008 en réponse à l’apparition «sur la scène mondiale, d’une série de personnes pratiquement inconnues, généralement jeunes, qui maîtrisent les technologies les plus récentes et ont fait des choses incroyables. Ces personnes ont provoqué de grandes transformations du monde réel dans des pays comme la Colombie, l’Iran et la Moldavie, en se servant de ces techniques courantes pour atteindre les jeunes. Et ce n’est qu’un début. »

Les agences de Washington ne pouvaient pas manquer de se positionner sur une scène attractive où les jeunes, déjà accros aux nouvelles technologies comme internet, notamment Facebook, Twitter et MySpace, pouvaient devenir les dirigeants et les promoteurs de mouvements sociaux au service des intérêts de l’Empire. Selon les fondateurs de l’AYM, il y avait toutefois un problème. « Ces mouvements du XXIe siècle sont l’avenir de la société civile, mais ils ne disposent pas encore d’un mécanisme permettant de soutenir, de former et d’octroyer du pouvoir à ces dirigeants qui n’ont pour tout bureau qu’une adresse électronique. Ils ne disposent pas non plus d’une entité qui puisse apprendre aux mouvements traditionnels du XXe siècle à utiliser efficacement les instruments et les médias du XXIe siècle pour atteindre leurs objectifs. »

Leurs objectifs ou les objectifs Washington?

L’une des premières opérations menées avec succès par la Central Intelligence Agency (CIA) dans les années cinquante et soixante a été la création en Europe du Congrès pour la liberté de la culture (Congress for Cultural Freedom), conçu pour pénétrer et utiliser les espaces occupés par l’art, les universités, les intellectuels et les mouvements sociaux afin de neutraliser l’expansion du communisme. Le recours à la culture pour promouvoir l’agenda impérial s’est prolongé au-delà de la guerre froide. Alors que le phénomène de la dépendance à la technologie prend de plus en plus d’ampleur, il est exploité de manière de plus en plus raffinée. Des nouvelles technologies – comme Facebook et Twitter, mises au point avec le financement d’entreprises de la CIA, par exemple In-Q-Tel, spécialisée dans l’"exploitation des mines de données" – fonctionnent aujourd’hui comme réseaux de recrutement des "agents" disposés à promouvoir les intérêts de l’Empire. Le potentiel que recèlent ces technologies pour mener des opérations psychologiques et diffuser de la propagande est illimité : elles permettent de diffuser des messages en un temps record à l’échelle planétaire.

Il ne manquait qu’une stratégie pour exploiter ce potentiel.

Le modèle suivi : la campagne d’Obama

« L’Alliance of Youth Movements a comblé ce manque. Elle a commencé en 2008 par un sommet au cours duquel le Département d’Etat s’est associé à MTV, Google, YouTube, Facebook, Howcast, AT&T, JetBlue, GenNext, Access360Media et la Faculté de droit le la Columbia University afin de reconnaître et de convoquer les mouvements du XXIe siècle, et, pour la première fois dans l’histoire, de dialoguer avec eux par internet ».

Ont participé à ce premier sommet de l’AYM des membres de l’organisation vénézuélienne d’opposition Súmate (financée par la NED et l’USAID) et les initiateurs colombiens des marches No más Chávez et Un millón de voces contra las FARC. Les principaux orateurs étaient trois architectes de la campagne présidentielle de Barack Obama, à savoir Joe Rospars, directeur pour les nouveaux médias lors de la campagne, Scott Goldstein, directeur en ligne de Obama for America et Sam Graham-Felson, directeur de blog pour la campagne d’Obama en 2008. Ont également répondu présents Sherif Mansour, de Freedom House, Shaarik Zafar, du Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis (Homeland Security), et huit hauts fonctionnaires du Département d’Etat ainsi que les représentants de diverses multinationales actives dans le domaine de la communication et des nouvelles technologies.

Les concepteurs de la campagne « super-technologique » qui allait mener Obama vers la victoire ont travaillé main dans la main avec les agences de Washington pour élaborer la stratégie parfaite en combinant deux forces novatrices en politique : la jeunesse et les nouvelles technologies. Cette combinaison doit permettre d’obtenir ce que la CIA n’avait pas réussi en plusieurs années d’effort : le changement de régime dans des pays non soumis aux intérêts des Etats-Unis, sans qu’apparaisse la main de Washington.

Le mouvement d’étudiants manos blancas, au Venezuela, financé et formé par les agences américaines, les protestations anti-communistes en Moldavie, les manifestations contre le gouvernement iranien et les dernières manifestations virtuelles contre le président Chávez constituent des exemples de cette nouvelle stratégie. Les principales armes utilisées sont les nouvelles technologies –Twitter, Facebook, YouTube, entre autres. Quant aux médias traditionnels, comme CNN et ses unités affiliées, ils contribuent à exacerber l’effet réel de ces mouvements en diffusant des matrices d’opinion faussées et dont l’importance et la légitimité ont été déformées.

L’Alliance of Youth Movements n’est qu’un chapitre des plans de déstabilisation contre des pays anti-impérialistes souverains qui refusent toute domination. La double morale de Washington confirme la chose suivante : alors que le Département d’Etat soutient, finance et sponsorise la formation de jeunes d’autres pays à l’utilisation des nouvelles technologies pour déstabiliser leur gouvernement, il criminalise le recours à Twitter et à Facebook pour convoquer des manifestations contre les politiques de Washington aux Etats-Unis. On en a eu la preuve il y a trois semaines, lorsque des citoyens américains ont été arrêtés pour avoir utilisé Twitter afin d’informer les personnes manifestant contre le sommet du G-20 à Pittsburgh sur les actions répressives menées par la police.

Site officiel de l’Alliance of Youth Movements:
http://info.howcast.com/youthmovements/summit09/delegates

NdT

Primero Justicia : Bien que les leaders du parti se décrivent comme étant des humanistes de tendance centriste, les partisans du président Chavez prétendent que le parti Primero Justicia est un parti d'extrême droite d'inspiration fasciste. (Wikipedia)

Traduit par Chloé Meier pour Investig'Action.

Ex-CIA agent confirms US ties with Jundullah Press TV

A former Central Intelligence Agency officer has confirmed US’ relations with the terrorist group Jundullah, despite the CIA knowing that the group has close links with the al-Qaeda.

“American intelligence has also had contact with Jundullah. But that contact, as Iran almost certainly knows, was confined to intelligence-gathering on the country,” Robert Baer, a former Middle East CIA field officer wrote on the Time.com, IRNA reported early on Saturday.

However, he noted that the US-Jundullah relationship “was never formalized, and contact was sporadic.”

The news comes amid US denial of any involvement in a recent terrorist attack in Sistan-Baluchestan province in southeastern Iran, which Jundullah claimed responsibility for.

“I’ve been told that the Bush Administration at one point considered Jundullah as a piece in a covert-action campaign against Iran, but the idea was quickly dropped because Jundullah was judged uncontrollable and too close to al-Qaeda. There was no way to be certain that Jundullah would not throw the bombs we paid for back at us,” said the former CIA agent who is a columnist in the weekly, and very probably an advisor in the Middle East.

Baer also noted that Pakistan’s intelligence agency, the Inter-Services Intelligence (ISI), has had relations with the Jundullah leader, Abdolmalek Rigi.

“Pakistani intelligence has indeed had contact with Jundullah over the years, but there’s no good evidence that Pakistan created Jundullah from scratch. And there’s certainly no evidence that Pakistan ordered the attack,” Baer said in reference to the terrorist attack that took place in Iran on Sunday, October 18, which killed 42 people including the Islamic Revolution Guards Corps commanders.

“In fact, Pakistani intelligence over the past few years has been arresting Jundullah members and turning them over to Iran,” he claimed.

This is while earlier on Friday, Iran’s Defense Minister Brigadier General Ahmad Vahidi vowed to do everything in his power to hunt down the Jundullah terrorists and bring them to justice.

“This very incident unveiled the true nature of those who call themselves the pioneer in ‘war on terrorism’,” he said in reference to the United States.

A number of leading newspapers in the West, such as The Sunday Telegraph, have also declared Jundullah to be a CIA brainchild engineered to achieve the longstanding US goal of “regime change in Iran.”

Iran’s Interior Minister, Mustafa Mohammad Najjar, is currently in Islamabad to ask Pakistani officials to hand over Abdolmalek Rigi and assist Iran on cracking down on his terrorist group.

Opération Halloween : Attaque Eclair US Contre Des Sites Stratégiques Iraniens Le 30 OCT A 03.00 ? Israël Protégé Par Le Bouclier Anti Missiles US ?

Selon des sources militaires russes, une attaque des forces armées US a été planifiée pour le 30 Octobre: son nom de code : « Opération Halloween ». Les exercices militaires américanosionistes de ces derniers jours pour tester le bouclier anti missiles visent à protéger Israël des représailles iraniennes



Selon le célèbre journaliste russe, Andrei Uglanov, qui écrit dans l’hebdomadaire «Arguments Nedeli» l’attaque militaire US si longtemps attendue contre l’Iran est maintenant prévue pour le 30 Octobre 2009 à 03.00 heure locale. Uglanov cite des experts militaires proches de l’état major russe pour cette information.


L’attaque doit durer 12 heures, selon Uglanov, de 3 am à 3 pm heure locale. Vendredi est un jour de congé en Iran. Lors de cette attaque, nom de code Operation Halloween, environ 20 cibles seront bombardées ; la liste inclue les sites d’enrichissement d’uranium, des centres de recherche, et des laboratoires.

Le premier réacteur de la centrale nucléaire de Bushehr, où travaillent des ingénieurs russes, est supposé être épargné de la destruction. Le plan d’attaque US prévoit d’endommager le système de défense aérienne iranien, de nombreux navires de guerre seront coulés dans le Golfe Persique, et les plus importants quartiers généraux des forces armées iraniennes seront complètement détruits.

Les attaques partiront d’un certain nombre de bases, dont celle sur l’île de Diego Garcia dans l’Océan Indien. Sur la base de Diego Garcia stationnent actuellement des bombardiers B-52 avec des missiles prêts au lancement. Participeront également aux frappes aériennes les avions rattachés à la Marine US stationnés sur les porte avions actuellement dans le Golfe Persique, de même que ceux de la Sixième Flotte qui se trouve en Méditerranée. D’autres missiles de croisière seront tirés de sous marins se trouvant dans le Golfe Persique et dans la Péninsule Arabe. L’objectif est soit disant de renvoyer le programme nucléaire iranien quelques années en arrière écrit Uglanov dont l’article a été republié (1-2) par RIA-Novosti, en plusieurs langues, mais apparemment pas en anglais, il y a plusieurs jours. Cette histoire fait la une de plusieurs blogs en Allemagne et en Italie mais jusqu’à présent semble avoir été ignorée par les sites US.

Des observateurs disent que cela représente une fuite orchestrée au plus haut niveau au Kremlin, en fait une alerte à la guerre, qui s’appuie sur les formidables ressources des services secrets russes et qui devrait être totalement prise au sérieux par les forces pro paix du monde entier.

Le colonel gl en retraite, Leonid Ivashov, a qui RIA-Novosti a demandé de commenter l’article d’Uglanov, a confirmé les points principaux de celui-ci dans une interview du 21 Septembre 2009 : «cela ne fait aucun doute qu’il y aura une opération, ou plus précisément une action violente contre l’Iran ». Ivashov qu’on dit avoir servi à différentes époques comme conseiller informel de Poutine, est actuellement vice président de la Moscou Academy for Geopolitical Sciences.

Ivashov a attribué une importance décisive à la décision de la direction démocrate du Senat américain d’enlever de la loi récemment votée sur le budget supplémentaire militaire pour l’Afghanistan la partie du texte qui demandait à Obama de venir devant le Congrès avant de lancer une attaque contre l’Iran. Ivashov a fait remarquer que cela avait été enlevé sous la pression d’AIPAC, le groupe de lobbying qui représente l’extrême droite israélienne, et sous celle du premier ministre israélien.

« Nous avons tiré l’inévitable conclusion que cette opération va avoir lieu » a dit Ivashov. D’après lui, le plan US n’inclue pas d’intervention terrestre : « il n’y aura probablement pas d’attaque terrestre mais plutôt des attaques massives aériennes avec pour objectif de détruire la capacité de résistance militaire de l’Iran, les centres administratifs, les principaux atouts économiques, et peut être aussi la direction politique iranienne, ou tout du moins une partie de celle –ci » a-t-il continué.

Ivashov a fait remarquer qu’il n’était pas exclu que le Pentagone utilise des petites bombes tactiques nucléaires contre des cibles de l’industrie nucléaire iranienne. Ces attaques pourraient paralyser la vie quotidienne, provoquer la panique au sein de la population, et généralement produire une atmosphère de chaos et d’incertitude partout en Iran, a dit Ivashov à RIA-Novosti. «Cela déclenchera une lutte pour le pouvoir en Iran et puis il y aura une délégation pour faire la paix envoyée pour installer un gouvernement pro américain à Téhéran », a-t-il continué. Selon son estimation, l’un des objectifs US c’est d’améliorer l’image de l’actuelle administration démocrate, qui pourra alors se vanter d’avoir détruit le programme nucléaire iranien.

Parmi les autres conséquences, le gl Ivashov a mis en avant une partition de l’Iran selon les mêmes principes que l’Irak, et ensuite un découpage du Proche et Moyen Orient en états plus petits. «Ce concept a fonctionné dans les Balkans et sera maintenant appliqué au Grand Moyen Orient » a-t-il commenté.

« Moscou doit exercer son influence pour demander une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU pour s’occuper de l’actuelle préparation d’une utilisation illégale de la force contre l’Iran et la destruction de la base de la Charte des Nations Unies » a dit le gl Ivashov. «Dans ce contexte, la Russie devrait coopérer avec la Chine et les membres non permanents du CSONU. Nous avons besoin de ce genre d’action préventive pour empêcher l’utilisation de la force » a-t-il conclu.

Un bouclier anti missile US-Israélien contre des représailles iraniennes

Cette semaine quelques 2000 hommes de troupes US et des militaires israéliens ont conjointement testé plusieurs systèmes anti missiles longue portée sur le territoire occupé par le régime sioniste notamment le long des côtes méditerranéennes. Ces tests vont continuer la semaine prochaine afin de continuer à tester des radars installés le long de la côte et sur des navires de guerre déployés au large des côtes. Des tirs à munitions réelles sont prévus lors de ses manœuvres. Le colonel de l’armée US, Tony English, a dit à des reporters venus observer une batterie côtière placée en bordure de la ville de Tel Aviv que c’était le premier grand exercice intégrant les deux systèmes sol air de défense missiles anti missiles THAAD et Patriot et le système Aegis installé sur des navires.

«C’est le système de défense anti missiles le plus complet que nous ayons installé à ce jour dans le monde » a-t-il déclaré.

Certains éléments de ce système devraient rester sur place et être intégrés au système de défense anti missiles OTAN/US dans la zone Est Méditerranée.

Barack Obama a annoncé le mois dernier qu’il n’installerait pas comme l’avait prévu l’administration Bush, un système de missiles anti missiles en Pologne et en République Tchèque, ce à quoi s’opposaient les Russes. A la place il a proposé de déployer un système plus léger en coordination avec l’OTAN. Des navires de guerre US stationneront – comme c’est le cas actuellement dans le cadre de l’exercice US-Israël- sur une ligne de front déployée à l’Est de la Méditerranée équipés d’armement anti missiles, combinés à des systèmes de défense anti missiles placés sur le territoire de certains pays européens et d'Israël.

Autrement dit, les US en collaboration avec Israël et avec la participation active de l’OTAN – qui intègre de plus en plus la flotte de guerre israélienne dans ses exercices en Méditerranée- sont entrain de déployer un bouclier anti missiles sur le pourtour Est de la Méditerranée qui sera relié à celui installé en Europe de l’Est, au nez et à la barbe des pays arabes de « l’Union pour la Méditerranée » chère (dans tous les sens du terme) à Sarkozy, mais aussi à celle des Russes ayant succombé au charme d’Obama.

A Tel Aviv, English a dit que les exercices US-Israël, nom de code Juniper Cobra 10, profiteront à un futur déploiement du système anti missiles en Europe. «Nous allons apprendre de nombreuses leçons qui seront appliquées plus tard pour ce système » a-t-il dit.

Ce maxi système très complexe qui regroupent plusieurs systèmes anti missiles longue portée n’est pas déployé et testé pour contrôler son efficacité contre les roquettes artisanales du Hamas ou celles plus sophistiquées mais de courte et moyenne portée du Hezbollah, mais bien contre des missiles longue portée iraniens qui pourraient être envoyés contre Israël comme mesure de représailles à une attaque sur le territoire iranien.

Le moment choisi pour ces manoeuvres n’est pas lui non plus anodin : discussions sur le programme nucléaire iranien qui déplaisent fortement à Tel Aviv mais qui font partie du jeu politico propagandiste d’Obama qui dit une chose et prévoit de faire le contraire. Faire croire qu’il discute avec l’Iran tout en préparant des frappes militaires rapides, « chirurgicales » qui seraient d’autant plus efficaces que ces dernières bénéficieraient de l’effet de surprise. Un scénario à « l’Israélienne » mis en œuvre par les forces armées américaines en parfaite synchronisation avec la défense aérienne israélienne dans une ambiance politico diplomatique pessimiste concernant les dernières propositions de l’AIEA à l’Iran.

Plus que jamais l’Iran doit être sur ses gardes.

Les récents attentats contre plusieurs commandants des Pasdaran, alors même que les Israéliens déclaraient que s’il n’y avait pas de résultat sur le front diplomatique d’ici la fin 2009, ils allaient porter le combat en territoire iranien en assassinant scientifiques et responsables militaires, mettant de côté toute attaque aérienne israélienne contre l’Iran, sont faits pour « noyer le poisson ».

Obama pourrait choisir de lancer une attaque éclair contre l’Iran pour faire temporairement oublier le bourbier afghan. Quant au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ces derniers temps, il multiplie visite clandestine - en Russie pour vérifier que les Russes n’ont pas vendu leur système très performant de défense anti aérien S300 à l’Iran- ou surprise, dans quelques jours aux USA pour discuter de quoi, se coordonner sur quoi ?


information opinion analyse traduction

Horrifiés par Gaza, des Américains juifs osent critiquer "Israël"

Des Américains repensent Israël", c'est le titre d'un article paru sur le site américain The Nation lequel fait état d'un changement radical dans les attitudes des Juifs américains envers Israël.
Signé par Adam Horowitz et Philip Weiss, l'article révèle que de nombreux juifs libéraux ont été choqués par la guerre de Gaza, au motif qu'Israël a utilisé une force écrasante contre une population civile sans défense, et qui lui est impossible de fuir.

Selon les deux auteurs juifs américains, cet état de choc a été exacerbé par la montée au pouvoir du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, dont la plate-forme explicitement anti-arabe a été en contradiction avec l'électorat juif américain qui venait de voter 4 pour 1 pour un président minoritaire. Puis par la tendance de certains Israéliens à écrire sur la "pourriture de la Diaspora».
"Ce n'est pas étonnant de jeunes juifs américains se sentent de plus en plus indifférents au sujet d'un pays qui a été au centre de l'identité juive pendant quatre décennies" conclut les deux hommes.

Ces remous dans la rue juive américaine seront couronnés à la fin d'octobre à Washington avec la première conférence nationale de J Street, le nouveau lobby pro-israélien réformiste, J Street . Créé depuis moins de deux ans, il a pour vocation de concurrencer l'autre lobby, l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee).

Sans aller jusqu'a anticiper une révolution de velours dans la communauté juive, les deux journalistes évoquent des changements dans les attitudes à la base.
Et d'expliquer que c'est la guerre contre Gaza qui a contribué à briser la résistance juive traditionnelle à toute critique contre Israël.
Gaza était «pire désastre de relations publiques dans l'histoire d'Israël", dit MJ Rosenberg, un analyste de longue date de Washington qui se présente au Media Matters Action Network.

Dans l'article plusieurs Juifs américains ayant rompu avec l'Etat juif en raison de sa conduite expriment leurs positions.
Chroniqueur du New York Times, Roger Cohen a déclaré qu'il éprouvait un sentiment de honte pour les actions d'Israël, tandis que Michelle Goldberg a écrit dans le Guardian que l'assassinat par Israël de centaines de civils en représailles de tirs de roquettes était «brutal» et probablement «futile».

Quoique consacrés amis d'Israël Leon Wieseltier et Michael Walzer ont quant à eux exprimé des doutes quant à l'utilisation disproportionnée de la force.
Et quand bien même des dirigeants juifs réformistes hésitaient à critiquer la guerre, la gauche états-unienne a été dynamisé par l'horreur.
Medea Benjamin, co-fondatrice de Code Pink, se jeta dans la cause de la liberté de Gaza (…) en dehors des sentiments de sa famille.
Journaliste dans The Nation, Naomi Klein s'est même rendu à Ramallah, pour présenter ses excuses aux Palestiniens pour sa «lâcheté» pour ses positions antérieures.

L'article évoque aussi des notables juifs, ceux qui ont fait écho à la perturbation et à la fureur qui ont éclaté parmi les Juifs partout dans le pays sur le comportement d'Israël.
Le rabbin Rosen Brant d'Evanston, de l'Illinois, choqué par les rapports venants de la Bande de Gaza durant la guerre, a lu un texte sur l'expérience d'une famille palestinienne à Gaza, lors d'un panel dans la synagogue Reconstructionist à Evanston organisée par le groupe libéral v'Shalom Brit Tzedek .
«Ce fut un témoignage déchirant. Il a provoqué quelques remous dans la congrégation. Certaines personnes étaient très en colère contre moi. D'autres étaient mal à l'aise, mais souhaitaient s'engager plus profondément», dit Rosen.
Depuis, le rabbin a continué par engager une activité baptisé Ta'anit Tzedek, ou le Jeûne juif pour Gaza. Chaque mois, plus de soixante-dix rabbins à travers le pays ainsi que des dirigeants interconfessionnels et des individus concernés prennent part à un jeûne d'une journée afin de «mettre fin au silence de la communauté juive au cours de la punition collective d'Israël à Gaza."

Selon l'article, les jeunes juifs ont joué un rôle clé. Un groupe de jeunes blogueurs, notamment Ezra Klein, Matt Yglesias, Spencer Ackerman et Dana Goldstein, ont critiqué Israël au point que Marty Peretz du périodique The New Republic ressentit le besoin de les calomnier pendant les combats à Gaza, en disant: «Je plains leur haine pour leur héritage. "

Selon Rosenberg, ces jeunes se démarquent de plus en plus des thèses de l'AIPAC. (…)

L'article évoque le cas de l'une d'entre eux, Dana Goldstein, 25ans, ancienne scénariste et rédactrice en chef de "The American Prospect". Ayant grandi dans une communauté conservatrice entretenant des liens étroits avec Israël, elle s'était abstenu durant de longues années d'écrire sur le Moyen-Orient, sous prétexte qu'il n'y avait rien à gagner à y faire face.
Elle rompit avec l'offensive israélienne contre la bande de Gaza. "Le gouvernement israélien fait plus que dévaster une société déjà appauvrie; ce qui ne tardera pas à disséminer des graines de la haine dans la nouvelle génération de Palestiniens", écrivait-elle dans la TAP.
Dana ajoute que Gaza a été d'autant plus consternant pour elle que l'élection de Barack Obama avait été pressenti comme un nouveau moment.
"La communauté juive a aidé à élire Obama, parce qu'il avait une façon différente de parler du Moyen-Orient. Pour elle, le soutien sans faille des organisations juives pour les agressions d'Israël semble être une vieille école", explique-t-elle.

http://www.thenation.com/doc/20091102/horowitz_weiss

Des avocats européens tentent une traque des criminels de guerre israéliens

L'ambassade israélienne en Grande Bretagne se trouve en état d'alerte de crainte que le vice-ministre des affaires étrangères Dany Yaalone en visite à Londres ne soit arrêté.

Ce dernier semble figurer dans une liste d'officiers et de responsables politiques susceptibles de faire l'objet d'un mandat d'arrêt, en raison de leur implication dans les crimes de guerre que l'armée israélienne est accusée d'avoir commis contre la Bande de Gaza, lors de l'offensive Plomb durci.

L'ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert risque aussi un sort similaire selon le quotidien britannique The Gardian, lequel a mis en garde l'ancienne ministre des affaires étrangères Tsipi Livni aussi.

D'après le quotidien israélien «Haaretz», des groupes d'avocats et défenseurs des droits de l'homme de plusieurs pays européens ont déjà mis au point la liste de responsables israéliens recherchés. Notamment dans les pays dont la justice jouit de compétence universelle, permettant d'émettre des mandats d'arrêt contre ceux qui sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. À l'instar de la Grande Bretagne, les Pays-Bas, l'Espagne, la Belgique et la Norvège.
Malgré une première tentative avortée le mois dernier pour obtenir l'arrestation du ministre israélien de la guerre Ehud Barak, les avocats britanniques n'ont pas baissé les bras.

Le «Haaretz» précise que ces avocats ont collecté depuis Janvier dernier les témoignages de Palestiniens de la bande de Gaza et des données prouvant que l'armée israélienne a commis des crimes de guerre pendant l'offensive Plomb durci. Lors de a visite, l'un des employés du Bureau du Procureur Daniel Machover, chargé de cette mission en Grande-Bretagne a été chargé officiellement par des Palestiniens en vue de traduire les criminels en justice en conformité avec les exigences de la loi britannique.
Interrogé par le «Haaretz», cet employé a refusé de dévoiler les noms ou le nombre des officiers israéliens, se contentant de dire que l'enquête se penche sur «les détails de chaque cas, et compte s'étendre à tous ceux qui sont impliqués dans des incidents liés à des transgressions pénales".
Selon le journal, les avocats reçoivent des informations de militants pro-palestiniens qui suivent de près les activités des organisations juives et pro-israéliennes, surtout lorsqu'elles accueillent des officiers israéliens invités pour intervenir dans des conférences.

Dans certains pays, ils jouissent de la coopération de la police des frontières qui leur transmet des informations sur l'arrivée de l'un d'entre eux à ces pays, et ce afin d'agir immédiatement en vue d'émettre des mandats d'arrêt contre eux.

Sont concernés des officiers de l'armée israélienne à commencer par ceux qui occupent le poste de commandants de bataillon, ainsi que des officiers plus hauts gradés ayant supervisé ou participé à divers stades à cette guerre.

Selon The Gardian, certains de ces officiers ont été priés de consulter des experts au ministère israélien des affaires étrangères sur la façon d'agir à l'étranger et les pays qu'il faut éviter de visiter.

Attentat au Peshawar: les Talibans nient toute implication

Les Talibans ont nié toute implication dans l'attentat qui a ciblé un marché populaire dans Peshawar au nord-ouest du Pakistan, tuant 100 personnes, essentiellement des femmes et en blessant 200 autres.
Selon le correspondant de la chaîne qatarie AlJazira, les Talibans ont souligné que leur mouvement s'est engagé à ne pas prendre les civils pour cibles.

Pour une fois je veux bien les croire, surtout que les rumeurs persistantes selon lesquelles les USA sont derrières tous ces attentats semblent fondé, surtout lorsque l'on vois les dégas importants causés par les bombe utilisées, qui ne peuvent être que des explosifs militaires du type C4.

Espérons que les étatusiens seront un jour rassasié par tout le sang qu'ils ont versé

Cisjordanie: les soldats israéliens ont blessés 6 Palestiniens

Les militaires sionistes ont attaqué la zone Al-Khalil, en Cisjordanie où ils ont blessé au moins 6 Palestiniens, selon l'agence de presse officielle palestinienne, Wafa.
Les soldats sionistes, à bord de quelques bulldozers, ont fait irruption dans la région d'al-Boqaa, à l'est d'al-Khalil où ils ont détruit les champs agricoles palestiniens et blessé 6 Palestiniens, 4 femmes entre autres. Par ailleurs, ils ont enlevé 2 autres Palestiniens.

http://french.irib.com

Les filles d'Obama ne prennent pas le vaccin

Les filles du Président Obama, en âge d'aller à école, n'ont pas été vaccinées contre le virus de la grippe H1N1. L'attaché de presse de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a déclaré que le vaccin disponible n’est pas adapté à leurs risques. Le Centers for Disease Control recommande que les enfants âgés de 6 mois à 18 ans, soient vaccinés contre le virus de la grippe H1N1. Actuellement, seuls les enfants, ayant des maladies chroniques sont en train d’être vaccinés, car leur système immunitaire n'est pas assez fort pour combattre le virus. La CDC a également indiqué que le vaccin régulier contre la grippe saisonnière ne protège pas contre le virus.


Traduction Alter Info

http://www.infowars.com/first-daughters-not-vaccinated-against-h1n1/

Ron Paul s'interroge en public sur les filles d'Obama

"Ce que je veux pour vous, et pour tous les enfants"- Lettre à mes filles La couverture de "Parade" est un peu loin de la réalité. En effet, Obama ne veut pas que ses filles prennent le vaccin toxique de grippe A, alors que pour les autres enfants ils leur recommandent de prendre le vaccin.... Voila une illustration de plus de l'hypocrisie et de la mauvaise foi d'Obama.

Le Membre du Congrès, Ron Paul, a demandé pourquoi, en dépit de ses efforts pour encourager le grand public à prendre le vaccin contre le virus H1N1, le Président Barack Obama a refusé de permettre à ses propres filles de prendre le vaccin contre la grippe porcine.


Malgré le fait qu’Obama ait déclaré Vendredi l’état d’urgence nationale en réponse à la grippe H1N1, il ne la considère apparemment pas assez menaçante pour faire vacciner ses deux filles contre le virus.

Un tel double standard a mené les médias à appeler pour qu’Obama vaccine ses filles en direct à la télévision, dans un effort pour encourager les parents Américains à faire la même chose pour leurs enfants. Le programme de vaccination de grippe porcine, initialement prévu pour être une inoculation « de masse » couvrant la population entière, a été rejeté par une majorité d'Américains habités par de profonds soupçons au sujet des additifs dangereux contenus dans le vaccin, tels que le mercure et le squalène.

http://www.youtube.com/watch?v=SP7YhcKYaNQ

Dans une campagne pour la liberté par message vidéo, l'ancien candidat à la présidentielle, Ron Paul, a qualifié le programme de vaccination d’« échec, » et a fustigé Obama de ne pas suivre les mêmes recommandations qu'il a donnés à la nation.

« Il est intéressant de remarquer que les enfants du président n'ont pas pris le vaccin et l'explication pour ceci est qu’il n'est pas disponible pour elles – dur à croire quand vous pensez que quelque soit la demande d’un président, il peut l’avoir, et encore plus pour la sureté de ses filles, » a dit Paul, ajoutant, « ainsi d'une certaine manière il a pris sa décision de ne pas vacciner ses enfants - donc s'il a la liberté de choisir sur ce sujet, je voudrais m'assurer que toutes les Américains ont cette même liberté de choix. »

D'autres ont fait écho de sentiments semblables. « Certainement, s'il y a une urgence nationale et si le Président et la Première Dame des Etats-Unis voulaient le vaccin de grippe pour leurs filles, ils pourraient l’obtenir.
C’est certainement lié à notre sécurité nationale, n’est-ce pas? Je veux dire que le président doit garder son esprit clair 24/24H et 7/7J, et ne pas avoir à s'inquiéter concernant la sécurité de ses enfants. Au lieu de cela, ceci ressemble à un autre cas de « faites comme je dis, pas comme je fais » de le part de l’administration Obama » a écrit Cathryn Friar.

http://www.rightpundits.com/?p=4920

Paul a comparé l'hypocrisie d'Obama aux politiciens qui louent les vertus de l'éducation publique et qui dans tous les cas éduquent leurs propres enfants dans le privé.

« Les plus grands champions de l'éducation publique veillent à ce que leurs enfants ne soient jamais dans l'éducation publique, ils optent toujours pour l'éducation privée alors qu’il y a beaucoup de meilleurs choix dans le genre de système qu'ils préconisent, » a dit le membre du Congrès.

Obama n'est certainement pas assez stupide pour injecter ses propres enfants avec la même soupe toxique qu'il encourage le peuple stupide à prendre, et il sera probablement plus porté sur le vaccin de grippe sans additif, produit par Baxter International pour les élites.

Comme Spiegel Online le rapportait plus tôt ce mois, la Chancelière Allemande, Angela Merkel et les ministres du gouvernement Allemand ont reçu un vaccin H1N1 sans squalène ni mercure. « Le Vakzin [vaccin] ne contient pas les additifs contestés - au contraire du vaccin pour le reste de la population, » a rapporté le journal. Les militaires Allemands ont également reçu le vaccin sans adjuvant.

http://www.prisonplanet.com/german-chancellor-ministers-get-special-vaccine-without-soft-kill-ingredients.html

http://www.prisonplanet.com/german-soldiers-get-additive-free-swine-flu-shot.html

Les employés de l'Institut Paul Ehrlich en Allemagne ont également reçu un vaccin sain après que leur Président Johannes Löwer ait qualifié le vaccin de plus grande menace que le virus lui-même. Le commentaire de Löwer est venu après que le spécialiste Allemand en maladie des poumons, Wolfgang Wodarg, ait indiqué que le vaccin augmente le risque de cancer. La solution nutritive utilisée pour fabriquer le vaccin se compose des cellules animales cancéreuses.

http://www.qatarliving.com/taxonomy/term/33454

http://www.bild.de/BILD/news/bild-english/world-news/2009/08/07/swine-flu-health-expert-warning/does-virus-vaccine-increase-risk-of-cancer.html

Dans la vidéo ci-dessous, le membre du Congrès, Ron Paul a également averti que la déclaration d'Obama Vendredi pour imposer l’état d’urgence fait partie d'un plan pour conditionner les personnes à accepter la notion de gouvernement protecteur et pour contraindre le peuple à se conformer à tout ce que le gouvernement dit, y compris les quarantaines obligatoires.

Traduction Alter Info

http://www.infowars.com/ron-paul-questions-why-obama-daughters-havent-taken-swine-flu-vaccine/

Les marchandises produites dans les territoires occupés ne peuvent pas être reconnues comme d'origine israélienne

29/10/2009 Les marchandises produites dans les territoires occupés ne peuvent pas être reconnues comme d'origine israélienne et donc pas exemptées de droits de douanes au titre d'un accord entre l'UE et Israël, a estimé jeudi l'avocat général de la Cour européenne de justice (CEJ).

L'avis de cette Cour n'est pas contraignant. Quoique dans 80% des affaires, les juges de Luxembourg vont dans le même sens que l'avocat général quand ils rendent leur arrêt.
La Cour de Luxembourg a été saisie par la justice allemande, devant laquelle la société Brita avait déposé un recours. Brita avait voulu importer en Allemagne des gazéificateurs d'eau, des accessoires et des sirops fabriqués en Cisjordanie par la société Soda-Club.
Elle voulait bénéficier pour ces produits d'un régime préférentiel de droits de douane prévu par un accord commercial entre l'UE et Israël. Mais les autorités allemandes ont refusé.

L'avocat général a également estimé jeudi que les produits ne pouvaient pas non plus bénéficier d'un autre accord commercial, entre l'UE et l'Autorité palestinienne, faute de disposer d'un certificat d'origine délivré par les autorités palestiniennes.

Israël, les Etats-Unis et le droit international

En réaction à la sanction par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies du rapport Goldstone qui accuse Israël d’avoir commis des crimes de guerre durant son assaut sur Gaza en 2008-09, ce dernier a dénoncé l’ONU et tente de renverser le droit international en vigueur.

L’objectif explicite de Tel-Aviv est de fournir carte blanche aux Forces de défense israéliennes (IDF) pour qu’elles puissent faire ce que bon leur semble au nom de la « lutte contre le terrorisme ».

Le rapport du juge sud-africain Richard Goldstone dit que la guerre contre Gaza était « une attaque délibérément disproportionnée conçue pour punir, humilier et terroriser une population civile, pour réduire dramatiquement son pouvoir économique régional pour travailler et subvenir à ses besoins, ainsi que pour lui imposer un sentiment sans cesse croissant de dépendance et de vulnérabilité ».

Goldstone a affirmé que le Conseil de sécurité de l’ONU devrait transmettre l’affaire à la Cour pénale internationale si Israël ne procédait pas à une enquête indépendante sur la conduite de l’armée. Les pays signataires des Conventions de Genève de 1949 avaient le devoir d’user de leurs pouvoirs de « compétence universelle » afin de chercher et de poursuivre les responsables de crimes de guerre, a-t-il ajouté.

Le président Shimon Pérès et le premier ministre Benyamin Netanyahou se sont immédiatement opposés au vote du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ont qualifié le rapport de biaisé et ont refusé de se conformer à ses recommandations. Ehoud Barak, ministre de la Défense et architecte de l’attaque sur Gaza, a refusé même de permettre une discussion au sein du cabinet sur la tenue d’une enquête. Le gouvernement voulait donner à l’armée israélienne « un plein appui pour permettre toute liberté d’action », a-t-il dit.

Netanyahou a insisté qu’aucun officiel israélien n’allait être jugé pour crimes de guerre et a promis qu’un veto (c’est-à-dire celui de Washington) allait rejeter la résolution au Conseil de sécurité. Il a donné l’ordre à son gouvernement de préparer une « campagne mondiale » de lobbying pour modifier les lois internationales de guerre « dans l’intérêt de quiconque luttant contre le terrorisme » et dans le but de s’assurer que les pays abandonnent ou modèrent leurs lois de compétence universelle.

Israël bénéficie du soutien inconditionnel de l’administration Obama, qui a qualifié le rapport Goldstone d’inégal tout en faisant du lobbying pour s’assurer qu’il soit rejeté. Depuis que le rapport a été sanctionné, Washington a réitéré à maintes reprises son appui à Israël et a publiquement critiqué l’ONU.

Cela a atteint un point culminant la semaine dernière, lorsque le président Barack Obama a envoyé à Pérès une vidéo de salutation flatteuse pour la conférence présidentielle de 2009 à Jérusalem, à laquelle avait assisté en son nom Susan Rice, l’ambassadrice américaine aux Nations unies.

Prenant la parole lors d’une conférence, Rice a montré clairement l’attitude de Washington vis-à-vis l’ONU, une institution qu’elle a décrite comme étant « manifestement imparfaite ». Elle a rendu clair que l’autorité de l’ONU doit être invoquée seulement lorsqu’elle s’accorde avec les intérêts américains et qu’elle doit être écartée lorsqu’elle ne correspond pas à ces mêmes intérêts.

« Rien ne peut remplacer la légitimité que l’ONU peut transmettre ou la tribune qu’elle peut offrir pour mobiliser les coalitions les plus larges possibles pour s’attaquer aux défis mondiaux, de la non prolifération nucléaire à la santé mondiale », a-t-elle dit.

« Mais les Nations unies sont une institution composée de nations », a-t-elle poursuivi. « Elle s’élève ou s’écroule selon la volonté de ses membres. Et les Nations unies doivent faire plus, beaucoup plus, pour vivre à la hauteur des braves idéaux de sa fondation — et ses états membres doivent, une fois pour toutes, remplacer le venin anti-Israël par une reconnaissance de la légitimité d’Israël et de son droit d’exister en paix et en sécurité. »

Pour Obama, comme pour le président Bush avant lui, les Nations unies sont un outil utile lorsqu’elles soutiennent et légitiment les intérêts géopolitiques de Washington. Elles le sont également lorsque les résolutions onusiennes fournissent un prétexte pour le lancement d’une guerre illégale d’agression contre l’Irak.

Cependant, lorsqu’une instance de l’ONU tente de rappeler Israël à l’ordre, son action est dénoncée par Rice comme étant « fondamentalement inacceptable ». Cela contraste profondément avec l’attitude de Washington envers l’Iran.

À l’instant même, les Etats-Unis tentent d’invoquer l’autorité des Nations unies, à travers l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et du Conseil de sécurité, pour menacer l’Iran et aller de l’avant avec ses projets pour la domination stratégique des régions riches en énergie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

Lorsqu’il est question de Téhéran, qui n’est pas accusé de crimes de guerre, mais tente de développer un programme nucléaire comme le permet le Traité de non-prolifération nucléaire (un programme pour lequel, selon l’AIEA, on n’a pas de preuve nette qu’il vise à acquérir l’arme nucléaire), Obama a affirmé sans équivoque « Le gouvernement iranien doit maintenant faire la preuve par ses agissements qu’il a des intentions pacifiques ou alors il devra se soumettre aux normes internationales et à la loi internationale. »

La politique de Washington, comme celle de Londres, de Berlin ou de Paris, est entièrement déterminée par ses ambitions impérialistes de contrôler les ressources et les marchés mondiaux. L’ONU n’étant en réalité rien d’autre qu’une couverture pratique ou un endroit où marchander pour la satisfaction de ces ambitions. Le régime actuel en Iran est vu comme un obstacle à ces visées.

Israël a longtemps été le gardien des intérêts des Etats-Unis dans la région et, aujourd’hui, il offre une voie probable d’attaque militaire sur Téhéran et ces installations nucléaires, si Washington en décidait ainsi.

Tout en cherchant à défendre un allié stratégique, les Etats-Unis et l’Europe sont déterminés à éviter la création d’un précédent dangereux pour eux qui pourraient mener à des poursuites pour leurs propres crimes de guerre en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

Netanyahou sait tout cela. Il a averti les grandes puissances dans sa réponse au rapport Goldstone : « Il ne s’agit pas d’un problème seulement pour nous. S’ils accusent des officiers de l’IDF, des commandants de l’IDF, des soldats de l’IDF, des pilotes de l’IDF et même des dirigeants, ils vont vous accuser vous aussi. Quoi, l’OTAN ne combat-il pas en plusieurs endroits ? Quoi, la Russie ne combat-elle pas en plusieurs endroits ? »

Une telle connivence politique explique pourquoi les Etats-Unis laisse Israël défier aussi ouvertement l’ONU, alors que l’Iran est proclamé l’ennemi du monde. C’est ce qui explique qu’Obama déclare que les Etats-Unis et Israël sont des « démocraties » qui « peuvent modeler leurs propres destinées », alors même que Netanyahou cherche à légitimer des crimes de guerre et qu’au contraire l’Iran est l’objet de sanctions et de menaces.

Et c’est pourquoi le premier ministre britannique Gordon Brown et le président français Nicolas Sarkozy ont écrit à Netanyahou pour déclarer qu’ils reconnaissaient à Israël « le droit à l’auto-défense » après l’adoption du rapport Goldstone alors que Brown demande que l’on trace « les limites à ne pas dépasser » sur la question des « violations des engagements internationaux » de l’Iran.


Article original en anglais, WSWS, paru le 28 octobre 2009.

Articles de Jean Shaoul publiés par Mondialisation.ca

La Turquie : Une nouvelle donne pour la politique mondiale

Mine de rien, sans bruit médiatique, un événement majeur en matière de géopolitique, lourd de conséquences pour l'équilibre du monde, vient de se produire. La Turquie décroche...


Depuis longtemps, on parle de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Mais certains États sont particulièrement réticents, surtout la France et l'Allemagne, qui, pourtant, compte en son sein une importante communauté turque (1). Et les choses traînent, les années passent, la Turquie se lasse. Pourtant, M. Erdogan ne cesse de rappeler que l'intérêt de l'UE est d'intégrer la Turquie en son sein, afin que des ponts se tissent entre le Monde musulman fort de 1,5 milliards d'individus, et, à travers l'Europe, le reste du monde (2). Rien n'y fait.


L'Europe est l'artisan des revirements de la Turquie.


Le 29 janvier dernier, lors du Forum économique mondial de Davos, M. Erdogan claque la porte en reprochant aux organisateurs de ne pas avoir pu répondre à Shimon Peres pendant le débat sur le Moyen-Orient. Pour le premier ministre turc, la dernière opération militaire israélienne à Gaza, Plomb Durci, particulièrement meurtrière, était indéfendable (3).


Suivent une série de décisions ou de déclarations: "Erdogan vient de monter encore d’un cran dans ses accusations envers Israël. Lors d’un Congrès à Istanbul, il a exigé d’Israël « de mettre fin immédiatement au blocus imposé à la Bande de Gaza, car ce qui se passe là-bas est quelque chose de terrible que l’on ne peut pas laisser passer sous silence ». Le premier ministre turc a voulu préciser « que ce n’était pas parce qu’il est Musulman qu’il réagissait ainsi, mais tout simplement en tant qu’être humain ». Puis il a lancé l’accusation la plus grave : « D’un point de vue juridique, le blocus sur Gaza est un crime contre l’Humanité, et la Communauté internationale se doit d’intervenir pour y mettre fin, car c’est une véritable tragédie humaine ». Il a également accusé Israël « d’empêcher la reconstruction des zones détruites durant l’Opération ‘Plomb Durci’, en interdisant le passage de matériel vers la Bande de Gaza".(4)


La Turquie marque de plus en plus son indépendance


Par ailleurs, la Turquie a récemment suspendu la participation de son armée de l'air aux manœuvres militaires conjointes avec l'OTAN en Anatolie (5). Manifestement, le pays n'a digéré ni l'opération d'Israël contre Gaza, ni les atermoiements de l'Europe à son égard. Il ne ménage plus ses critiques envers l'État d'Israël, et il se rapproche de l'Iran et de la Syrie, renouant ainsi avec ses racines orientales, notamment en concluant plusieurs accords de partenariat aussi bien avec Bagdad qu'avec Damas (6). Erdogan fut d'ailleurs l'un des premiers à féliciter Ahmadinejad après sa réélection de juin dernier (7)


Après avoir durci ses positions envers Israël (8), notamment à l'occasion du Rapport Goldstone qu'elle a soutenu, voici une nouvelle étape, la Turquie se rapproche aujourd'hui de l'Iran. Sur l'arsenal nucléaire du régime israélien, le Premier Ministre turc réclame un débat international (9). Il ne supporte plus le régime de faveur accordé à l'État hébreu, il dénonce la partialité de l'Occident envers l'Iran et son programme nucléaire: "Dans un entretien accordé au journal britannique "The Gardian", Erdogan a estimé que les accusations occidentales proférées contre Téhéran le soupçonnant de vouloir se doter de la bombe nucléaire, sont fondées sur de "la calomnie". Selon lui, "toute frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes serait une folie (..) D'un côté, on dit que l'on veut une paix mondiale, mais de l'autre on mène une approche destructrice contre un État qui a 10.000 ans d'histoire", a-t-il poursuivi.. (10).


Rapprochement avec l'Iran


La crise couve entre Israël et la Turquie, crise sourde pour le moment, mais qui risque, à terme, de devenir aiguë, alors que se dessine une intervention d'Israël contre l'Iran, et que l'État hébreu, justement, aurait d'autant plus besoin de la neutralité bienveillante de la Turquie pour mener ses opérations militaires, qu'il se trouve de plus en plus isolé dans la région et en butte à la désapprobation de l'opinion internationale (11).


Nouvelle épreuve pour Israël, M. Erdogan vient de se rendre à Téhéran "en compagnie de 200 personnalités politiques et économiques turques, y compris les ministres du commerce, des affaires étrangères et de l'énergie, sans compter 18 députés" (12), et le Premier ministre turc a qualifié le président iranien Mahmoud Ahmadinejad d’ami, en escomptant bien sceller des accords commerciaux avec celui que l'Occident diabolise.


Le Président Ahmadinejad a chaudement félicité son nouvel ami pour ses prises de position, "estimant que ses déclarations avaient eu des retombées bénéfiques dans le monde entier. Il a précisé: Le régime sioniste menace toutes les nations et fait tout pour qu’il n’y ait aucun pays puissant dans la région. Nous constatons que l’usage de la force à Gaza ne lui suffit pas et il attaque aussi Jérusalem la Sainte ». Les deux chefs d’État ont parlé de resserrer les relations entre leurs pays et ont débattu du nucléaire iranien. Ahmadinejad a déclaré: « L’Iran et la Turquie ont des intérêts communs et sont soumis aux mêmes menaces. Si nous coopérons, nous pourrons surmonter toutes nos difficultés pour le bien de nos deux peuples ». Quant au ministre israélien Lieberman, Erdogan l’a accusé notamment d’avoir menacé d’utiliser l’arme nucléaire contre Gaza (13)


Un tournant décisif à long terme


Ce changement d'orientation dans la politique turque induira, à long terme, de profonds changements pour le couple américano-israélien, et pour la communauté en général. En effet, la Turquie occupe une position stratégique sur l'échiquier international, au carrefour de deux mondes, occidental et oriental, chrétien et musulman. Las des tergiversations de l'UE, M. Erdogan, manifestement, joue désormais la carte de l'Orient, il renoue avec l'Islam et le passé ottoman. Il sera en mesure de faire monter les enchères et de peser sur les décisions internationales, au point de nuire aux intérêts atlantiques dans la région. Comment ? Par exemple en interdisant le survol de sa région en temps de conflit, de guerre. Ou en refusant d'aider l'OTAN à réaliser ses projets au Moyen Orient. Autant dire que l'Occident est sans doute en train de perdre une carte maîtresse dans cette partie du monde. Et cet avatar de la politique impériale risque d'avoir de très lourdes conséquences, surtout si Ankara resserre les liens avec l'Iran, décrété ennemi par la coalition occidentale.


Pas de rupture brutale, certes, mais des petits pas dans une direction qui a tout pour préoccuper l'OTAN au moment où, sans doute, elle prépare une offensive contre l'Iran. Le camp non aligné vient de se renforcer.




Notes et références :


(1) Parmi les dirigeants européens, certains comme en France ou en Allemagne, ont des préjugés sur la Turquie. Sous Chirac, nous avions de très bonnes relations [avec la France] et il était très positif envers la Turquie. Mais sous Sarkozy, ce n'est pas la même chose. http://www.actu.co.il/2009/10/erdogan-accuse-israel-de-%C2%AB-crimes-contre-l%E2%80%99humanite-%C2%BB


(2) C'est une attitude injuste. L'Union européenne viole ses propres règles. Être dans l'Union européenne nous permettrait de construire des ponts entre le monde musulman, qui compte 1,5 milliards d'individus, et le reste du monde. Il faut qu'ils s'en rendent compte. S'ils l'ignorent, cela affaiblira l'UE. http://www.actu.co.il/2009/10/erdogan-accuse-israel-de-%C2%AB-crimes-contre-l%E2%80%99humanite-%C2%BB


(3) http://www.wikio.fr/video/806835 , http://www.lepost.fr/article/2009/01/29/1405525_gaza-davos-erdogan-le-1er-ministre-turc-claque-la-porte-a-shimon-peres.html etc.


(4) http://www.actu.co.il/2009/10/erdogan-accuse-israel-de-%C2%AB-crimes-contre-l%E2%80%99humanite-%C2%BB/


(5) Israël vient d'encaisser un très sérieux coup dur diplomatique. La Turquie, seul pays musulman lié par un accord de coopération militaire à l'État hébreu, a mis son veto à la participation de l'aviation israélienne à des manœuvres qui devaient avoir lieu cette semaine dans son espace aérien (..) Pour les responsables israéliens, cette initiative a tout d'une sonnette d'alarme. Jusqu'à présent, la Turquie était en effet considérée comme un allié stratégique de toute première importance (..) À ce tableau, il faut ajouter des échanges entre services de renseignements et d'importantes ventes d'armes israéliennes à la Turquie(..) Mais ces relations privilégiées se sont toutefois «lézardées». Ces derniers mois, Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre et chef d'un parti islamiste, a durci le ton. Mais tant que la coopération militaire n'était pas touchée, les Israéliens n'en prenaient pas ombrage. L'annulation de la participation d'Israël à des manœuvres semble en revanche marquer un changement des règles du jeu.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/13/01003-20091013ARTFIG00301-la-turquie-annule-des-man339uvres-militaires-avec-son-allie-israelien-.php


(6) http://chiron.over-blog.org/article-avant-son-voyage-erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-occident-contre-teheran-38308279.html

http://www.alterinfo.net/Avant-son-voyage,-Erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-Occident-contre-Teheran_a38465.html


(7) http://chiron.over-blog.org/article-avant-son-voyage-erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-occident-contre-teheran-38308279.html
http://www.alterinfo.net/Avant-son-voyage,-Erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-Occident-contre-Teheran_a38465.html


(8) Il y a eu successivement la campagne contre l’ambassadeur Edelman, digne du Stürmer et de la Pravda. Puis des rééditions massives de Kavgam, la traduction turque de Mein Kampf, suivies de Hitler’in Liderlik Sirlari (Les qualités de leadership de Hitler), et de Metal Firtina (Tempête métallique), un roman de politique-fiction décrivant une agression militaire américaine contre la Turquie (450 000 exemplaires vendus en moins d’un an). Puis Kurtlar Vadisi (La Vallée des Loups), une série télévisée où l’opération américaine en Irak est présentée comme une opération génocidaire antiturque, et où des Juifs américains sont déjà impliqués dans des trafics d’organe, thème qu’allait reprendre en 2009 un journal suédois à grand tirage. Et enfin le récent film de la première chaîne publique de la télévision turque, sur les soi disant atrocités israéliennes à Gaza

(http://www.rebelles.info/article-turquie-la-regression-erdogan-37970885.html)___##4##___


(9) Le premier ministre turc prône un débat international sur l'arsenal nucléaire du régime israélien. Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, samedi, lors du IIème Congrès de son Parti, "Justice et Développement", que si la question nucléaire iranienne faisait l'objet d'un débat, sur la scène internationale, il faudrait en faire autant sur les armes nucléaires du régime israélien. "La Turquie réclame une politique basée sur davantage de justice dans le monde, et si l'on évoque les armes à destruction massive, on devrait, aussi, parler des bombes à phosphore utilisées, par le régime israélien à Gaza", a-t-il dit. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a affirmé l’opposition de son pays à la prolifération des armes nucléaire dans la région du Moyen-Orient, précisant que le régime israélien est le seul pays dans la région qui possède l’arme nucléaire. M. Erdogan a indiqué que le monde doit être juste s’il désir que la paix règne, soulignant que l’Iran n’a rien fait tandis que le régime israélien a perpétré des crimes à Gaza. Il a qualifié de folie tout acte militaire contre l’Iran, soulignant qu’on doit tirer une leçon de l’invasion américaine contre l’Irak où une civilisation entière a été anéantie et plus d’un million d’Irakien ont été tués. Source : Irna http://www.soueich.info/article-37020166.html


(10) http://www.alterinfo.net/Avant-son-voyage,-Erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-Occident-contre-Teheran_a38465.html
http://chiron.over-blog.org/article-avant-son-voyage-erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-occident-contre-teheran-38308279.html


(11) La menace d'une crise aiguë avec la Turquie inquiète au plus haut point les responsables israéliens au moment où une neutralité «bienveillante» d'Ankara serait la bienvenue dans l'épreuve de force engagée avec l'Iran. Israël se retrouve de plus en plus isolé dans la région. Les relations avec l'Égypte et la Jordanie, les deux seuls pays arabes entretenant des relations diplomatiques avec l'État hébreu, se sont très nettement refroidies. Barack Obama, malgré tous ses efforts, n'est pas parvenu à convaincre des pays du Golfe d'accepter de faire le moindre geste envers Israël. Sur le front palestinien, George Mitchell, l'émissaire spécial américain, est reparti au début de la semaine les mains vides. Bref, pour le moment aucune embellie n'est en vue…

http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/13/01003-20091013ARTFIG00301-la-turquie-annule-des-man339uvres-militaires-avec-son-allie-israelien-.php


(12) http://www.alterinfo.net/Avant-son-voyage,-Erdogan-denonce-les-calomnies-de-l-Occident-contre-Teheran_a38465.html


(13) http://www.actu.co.il/2009/10/erdogan-accueilli-a-bras-ouverts-a-teheran/

http://r-sistons.over-blog.com/article-turquie-lettre-ouverte-aux-38318294.html

Articles de Eva R-sistons publiés par Mondialisation.ca

Entretien avec Salim Lamrani, spécialiste de l’Amérique Latine

Salim Lamrani est enseignant, chargé de cours aux universités Paris-Descartes et Paris-Est Marne-la-Vallée. Il est spécialiste de l’Amérique Latine où il se rend régulièrement. Dernier ouvrage publié : Cuba. Ce Que les Médias Ne Vous Diront Jamais, éditions Estrella.

Pour notre invité, la révolution lancée par Chavez et ses alliés en Amérique Latine peut servir de modèle au Maghreb avec l’Algérie comme « pays fédérateur des nations Africaines autour d’un projet libérateur de la tutelle des nations occidentales » .

Les commentaires et questions sont ouverts en bas de cette page.

Entretien :

1- Hugo Chavez a pu réussir en quelques années ce que Fidel Castro tente de mettre en place depuis trente ans, à savoir fédérer les pays de l’Amérique Latine autour de l’idée d’une émancipation possible du joug de Washington. Comment expliquez-vous ce succès ?

Il convient de rappeler que le premier pays à s’être émancipé de l’ombre tutélaire de Washington a été Cuba avec le triomphe de la Révolution en 1959. Cuba a longtemps été considéré comme l’exemple à suivre par le reste de l’Amérique latine et du Tiers-monde en termes d’indépendance et de souveraineté, entre autres. C’est d’ailleurs toujours le cas actuellement.

Hugo Chávez, qui est un visionnaire politique d’envergure et un grand admirateur de Simón Bolívar, a parfaitement compris que l’avenir des peuples latino-américains passe par un affranchissement de la domination séculaire étasunienne. Le temps de la soumission et de la révérence est révolu. L’Amérique latine a désormais atteint une maturité politique qui a permis à ses peuples de porter au pouvoir des dirigeants progressistes soucieux de leurs intérêts, que ce soit au Venezuela, en Bolivie, en Equateur, au Paraguay, au Honduras et dans une moindre mesure au Brésil, en Argentine ou au Salvador, entre autres. Contrairement aux pratiques du passé, Il est beaucoup moins évident pour Washington d’imposer sa volonté par la force militaire ou le chantage économique en Amérique latine.

2- Après l’Amérique Latine, Chavez tente d’élargir son champ d’action au monde arabe, notamment au Maghreb. Pourquoi s’intéresse-t-il à cette partie du monde et quel est le but recherché ?

Le but d’Hugo Chávez est de fédérer les nations du Tiers-monde autour d’un projet émancipateur basé sur l’indépendance, la réciprocité et la solidarité et un système qui considèrerait l’être humain comme étant la priorité absolue. L’union des nations du Tiers-monde est indispensable pour constituer un front contre les politiques néolibérales et tyranniques du FMI et de la Banque mondiale qui ont plongé le monde dans une misère indescriptible.

3- Toute proportion gardée, l’Algérie ressemble par certains points au Venezuela : position géographique stratégique, passé historique révolutionnaire, richesse en hydrocarbures, etc. Est-ce que l’Algérie pourrait à son tour engager les pays du Maghreb dans un projet commun à même d’atténuer l’influence de la France, et depuis quelques années aussi, celle des États-Unis dans la région ?

L’Algérie dispose de toutes les conditions objectives pour s’affranchir de la tutelle des nations occidentales. De par ses richesses, son histoire et sa position géographie géostratégique, elle peut à la fois davantage s’émanciper et fédérer les nations africaines autour d’un projet libérateur. Il convient de rappeler qu’historiquement l’Algérie a été le centre névralgique des mouvements révolutionnaires et indépendantistes du continent.

4- Le président Bouteflika, semble se raviser. Après un relatif rapprochement avec le nord sur le plan économique et politique, il s’intéresse aujourd’hui à l’Amérique Latine et Chavez, en ces temps de crise économique. S’agit-il à votre avis d’une simple manœuvre politicienne, ou bien d’une réelle volonté de changement de cap ?

Je crois que le président Bouteflika veut que l’indépendance de l’Algérie passe par un contrôle total des ressources stratégiques de la nation qui doivent rester dans le giron de l’Etat et ne passer, sous aucun prétexte, entre les mains des multinationales.

5- Quel est le poids du Maghreb et particulièrement de l’Algérie aujourd’hui dans les enjeux géopolitiques mondiaux, sachant que les américains perdent du terrain en faveur des puissances émergentes comme la Chine, la Russie, l’Inde… ?

Le Maghreb dépend de moins en moins des puissances occidentales et est en train de nouer un partenariat stratégique avec la Chine et la Russie, notamment en ce qui concerne l’Algérie. C’est un pas indispensable à tout affranchissement.

6- Quel est votre pronostic sur l’évolution du combat de L’Amérique Latine. Peut-on s’attendre à un effet d’émulation sur d’autres régions du monde ?

L’Amérique latine a changé d’époque. On assiste à un extraordinaire renouveau politique du continent. Les peuples ont compris que les politiques néolibérales les avaient plongés dans une misère indescriptible. Les processus sont en train de se consolider au Venezuela, en Équateur et en Bolivie. Mais il ne faut pas sous-estimer le danger que représentent les élites qui refusent de se plier au jeu démocratique, comme l’illustre le cas du Honduras où sévit une dictature militaire depuis juin 2009, régime qui dispose du soutien officieux et tacite des États-Unis. L’avenir nous dira si la vague progressiste touchera les côtes des autres continents.

Interview réalisé par Fayçal Anseur

Article original :http://www.algerie-focus.com/2009/10/21/entretien-avec-salim-lamrani-specialiste-de-lamerique-latine/

Des décès suspectés d'être liés au vaccin en Suède

Il y a des rapports en Suède sur d’éventuels décès liées au vaccin H1N1 ; nouvelles non confirmées et non souhaitées, qui compliqueront sûrement la saison de grippe très chargée qui s’est abattue sur la majeure partie de l'hémisphère nord.
Des décès suspectés d'être liés au vaccin en Suède
Bien qu’une confirmation doive encore être faite par les services de santé en Suède, Associated Content signale que quatre personnes sont mortes après réception du vaccin H1N1. Trois d’entre eux seraient des séniors ayant des maladies chroniques. On a très peu d’information à leur sujet. Les gens du pays signalent que la manifestation de la grippe H1N1 en Suède s’est accélérée durant les dernières semaines. Environ 1 million de Suédois ont été vaccinés contre le H1N1. Stockholm News signale qu’une enquête est en train d’être menée concernant les cas de décès.

« … Hier l'agence nationale a reçu des rapports signalant que deux femmes étaient mortes deux jours après avoir reçu le vaccin, une femme de 90 ans et une femme de 74 ans appartenant au groupe à risque. Il y a deux autres cas en investigation, un homme ayant des problèmes cardiaques qui est mort douze heures après sa vaccination et une femme qui a été trouvée morte deux jours après sa vaccination. »

http://www.associatedcontent.com/article/2332570/possible_h1n1_vaccine_deaths_whats.html

http://www.thelocal.se/22824/20091023/

http://www.stockholmnews.com/

Une source non confirmée a indiqué que la Suède a enregistré au moins 350 réactions défavorables au vaccin, alors que l’Institut Suédois pour le Contrôle des Maladie Infectieuse a nié tout lien entre les réactions défavorables et le vaccin.

http://www.theflucase.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1416%3Afifth-qswine-fluq-vaccine-death-in-sweden-vaccinations-still-go-ahead-as-planned&catid=41%3Ahighlighted-news&Itemid=105&lang=en

http://www.aftonbladet.se/nyheter/article6026728.ab

http://www.smi.se/

La Suède a un contrat avec Glaxo-Smith-Kline pour approvisionner le pays avec le vaccin Pandemrix approuvé par l’UE. Le programme de vaccination en Suède a commencé le 12 Octobre, avec les membres du personnel soignant et les femmes enceintes immunisés en premier.

http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/pandemrix/H-832-en6.pdf

http://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/sweden-begins-mass-vaccinations-against-swine-flu-1801910.html

En Allemagne, les hauts fonctionnaires de la Santé ont jeté un pavé dans la mare, la semaine dernière, après avoir proposé que le Pandemrix ne soit employé pour vacciner les enfants en bas âge. Les autorités médicales ont indiqué que le gouvernement avait commandé deux vaccins différents, un pour le gouvernement et l'armée, l’autre pour le grand public. Les fonctionnaires de la Santé ont recommandé d’intervertir les vaccins. Le Irish Times a cité le Dr. Frank Ulrich Montgomery, vice-président de l’Association Médicale Allemande, disant :

« Il serait sage de permuter - le gouvernement fédéral devrait prendre le vaccin normal et rendre ses propres doses disponibles à ceux qui nécessitent un vaccin mieux testé. Nous connaissons les effets des divers ingrédients dans les adjuvants du vaccin, mais pas leurs effets combinés. Il est compréhensible que les gens soient circonspects de s’injecter un cocktail de médicaments. »

http://www.irishtimes.com/newspaper/world/2009/1021/1224257146987.html

http://www.montgomery.de/

Pandemrix contient le squalène, un adjuvant présent pour booster le vaccin, et de nombreux médecins Allemands ont recommandé que les enfants en bas âge ne reçoivent pas le vaccin avec adjuvant. Le programme de vaccination a commencé Lundi en Allemagne, et la population Allemande est fâchée qu'il y ait deux vaccins différents pour les gens, avec la plus dangereux destiné au grand public. Cevlapan est fait par Baxter, ne contient pas d’adjuvant, et est censé avoir moins d’effets secondaires que le Pandremix.

http://www.time.com/time/health/article/0,8599,1932366,00.html

La Hongrie a rapporté 1 mort liée au vaccin H1N1, bien que cela n’ait pas encore été confirmé. La Hongrie utilise un vaccin fabriqué sur le territoire.

http://www.budapesttimes.hu/content/view/13267/219

http://news.ino.com/headlines/?newsid=20090805013557

Aux Etats-Unis, la colère monte concernant la pénurie de vaccin H1N1. La mort subite de jeunes et d’enfants, confirmées avoir été provoqué par le virus H1N1 en Amérique du Nord, a suscité une demande du vaccin des deux côtés de la frontière.

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601103&sid=aIHKVGJB0FXg

Research a decouvert que les femmes enceintes qui attrapent la grippe, peuvent donner naissance à des enfants ayant des dommages au cerveau, qui sont liés à des problèmes émotifs et développementaux plus tard dans la vie. Un des scientifiques impliqués dans l'étude, a recommandé que les femmes enceintes soient immunisées contre la grippe.

« Il y a de plus en plus d'information indiquant que la grippe est très mauvaise chose durant la grossesse. »

http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/3304116/Flu-in-pregnant-women-can-cause-brain-damage-to-unborn-babies.html

Glaxo-Smith-Kline a rapporté une augmentation subite de ses revenus dus à la demande en médicaments antiviraux pour combattre la grippe, et annonce près
d’1 milliard de livres de bénéfice dus au seul vaccin H1N1.

http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5i4mm-d68sysI1oP4aWLIeptgU7wgD9BK47AO1

Il y a eu au moins 5.000 décès dus au virus H1N1 à travers le monde.

http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5hG6zmXnY6v5La-llZ8qbQIrdE-WAD9BGT8VO0

Traduction Alter Info

http://www.digitaljournal.com/article/281228

22 octobre 2009

Honduras : « Douze syndicalistes ont été tués depuis le coup d’Etat »

Bruxelles, le 12 octobre 2009 : Les travailleurs sont les principales victimes du coup d’Etat qui a renversé le président hondurien, Manuel Zelaya, le 28 juin dernier. Les syndicats se mobilisent pour réclamer le retour à la démocratie, mais beaucoup de militants et de militantes ont perdu la vie, sont emprisonnés et torturés. Le gouvernement de facto contrôle la presse. Erasto Reyes, un avocat engagé auprès du mouvement syndical et l’un des meneurs du Front national de résistance contre le coup d’Etat [1], témoigne des exactions commises. Il appelle à la solidarité syndicale internationale. / Propos recueillis par Samuel Grumiau, CSI, 12 octobre 2009

Erasto Reyes

Erasto Reyes

Des milliers d’Honduriens sont descendus dans les rues pour protester pacifiquement contre le coup d’Etat, mais ils se sont heurtés à une répression sanglante des autorités. Quel est le bilan à ce jour ?

Au total, la répression contre les opposants au coup d’Etat a provoqué la mort de plus de 20 personnes. 500 autres ont été blessées et 3.000 sont détenues. 12 militants syndicaux figurent parmi les personnes assassinées. Certains ont été tués chez eux, d’autres dans les mouvements de protestation contre le coup d’Etat. Les femmes et les jeunes sont particulièrement impliqués dans la résistance pacifique contre le coup d’Etat.

Les cas de torture physique et psychologique sont nombreux. Un journaliste photographe du journal El Libertador, Delmer Membreño, a été enlevé et torturé. Une enseignante syndicaliste a été violée par quatre policiers. Je pourrais citer beaucoup d’autres cas, comme celui d’Augustina Flores López, membre du Conseil civique des organisations populaires indigènes du Honduras [2], qui a été durement frappée par la police, y compris en public, devant des médias. Les images de ces coups ont été enregistrées et présentées devant un juge, mais il a refusé d’en tenir compte. Elle demeure en prison, accusée de « sédition et terrorisme ». Des dizaines de Honduriens sont détenus pour ce chef d’accusation, dont des personnes âgées.

Le président Zelaya avait augmenté le salaire minimum de 126 à 202 euros fin 2008, à la grande colère des patrons. Cette hausse est-elle l’une des raisons du coup d’Etat ?

Le président Zelaya avait pris toute une série de mesures en faveur des travailleurs et des travailleuses. De façon étonnante puisqu’il vient du parti libéral, il s’était aussi dirigé vers la gauche sur le plan des relations internationales, en rejoignant l’Alternative bolivarienne pour les Amériques [3]. Il avait également invité les syndicats à un dialogue sur toute une série de sujets, dont la sous-traitance. Un projet de décret visait ainsi à régulariser le recours aux travailleurs sous-traitants, afin de ne pas les précariser davantage. Les autorités actuelles veulent aller dans le sens contraire en privilégiant par exemple les contrats temporaires, qui pourraient être renouvelés pendant trois ans. Si leur projet est approuvé, à terme, il n’y aura plus aucun syndicat au Honduras car il est extrêmement difficile d’organiser les travailleurs et travailleuses temporaires.

Peut-on penser que des forces antisyndicales ont profité de la répression des opposants au coup d’Etat pour assassiner des syndicalistes ?

C’est possible car la grand majorité des employeurs soutiennent le coup d’Etat.

Cela dit, même lorsque le président Zelaya était en place, être militant syndical était déjà une activité dangereuse, puisque plusieurs syndicalistes ont été tués ou attaqués par balle en 2008…

C’est vrai, et le taux de syndicalisation était déjà très faible : à peine 3% de la main-d’œuvre dans les maquilas [4], et 8% de la population active totale, qui représente 3,5 millions de travailleurs et travailleuses. Il y avait de nombreux incidents inquiétants. Ainsi, en 2008, des syndicalistes de l’Université nationale autonome du Honduras ont brièvement détenu de prétendus agents de police qui infiltraient le campus. Ceux-ci détenaient une liste avec les noms de syndicats à attaquer et de nombreux dirigeants syndicaux, dont celui de Rosa Altragracia Fuentes, la secrétaire générale de la Confédération des travailleurs du Honduras (CTH), assassinée en avril 2008 [5]. Malgré les violations des droits syndicaux antérieures au coup d’Etat, les syndicats exigent le retour de l’ancien président car la situation s’est fortement dégradée depuis le 28 juin.

Les syndicats honduriens peuvent-ils encore fonctionner depuis lors ?

L’activité de chaque syndicat s’est réduite en raison de la peur d’être agressé à l’occasion d’éventuelles rencontres syndicales. Tous les dirigeants syndicaux reçoivent des menaces. Une bombe a explosé dans les toilettes du siège du syndicat du secteur industriel de la boisson, STIBYS [6], mais elle n’a pas fait de victimes car l’incident a eu lieu peu après le départ des militants, qui s’étaient réunis pour les funérailles d’un dirigeant syndical assassiné.

Certains syndicats bravent le danger, tel STIBYS, qui a même organisé son congrès en août dernier. Cela dit, beaucoup de syndicalistes manquent de temps pour les activités syndicales car ils sont aussi impliqués dans le Front national de résistance contre le coup d’Etat.

En dénonçant les exactions commises depuis le coup d’Etat, ne craignez-vous pas pour votre propre sécurité ?

Si, bien sûr. Ceux qui dénoncent courent beaucoup de risques, mais nous ne pouvons rester silencieux face à ce qui se passe dans notre pays. C’est pour ça que nous demandons à la CSI et à toutes ses organisations affiliées de nous soutenir, de tout faire pour divulguer les exactions commises au Honduras, afin que ça s’arrête.

Comment les syndicats nationaux et internationaux peuvent-ils vous aider ?

D’abord en condamnant le coup d’Etat et en diffusant des informations sur ce qui se passe actuellement au Honduras. Ensuite, par l’envoi de missions syndicales sur le terrain afin de constater les violations des droits humains et syndicaux. Nous souhaitons aussi que les syndicats fassent pression sur leurs gouvernements pour qu’ils n’envoient pas d’observateurs lors des élections du 29 novembre (le gouvernement actuel attend ces observateurs et une aide financière pour la tenue de ces élections). Nous avons également besoin d’aide financière et matérielle, notamment sur les plans alimentaire et médical. Beaucoup de militants souffrent de fractures suite à la répression, mais dans les hôpitaux, on ne trouve même plus de broches pour ressouder les os.

La communauté internationale a largement dénoncé le coup d’Etat, mais ça ne semble pas impressionner beaucoup ses auteurs…

Tout ne va pas être immédiatement résolu, il s’agit d’une lutte de longue haleine, mais nous voulons qu’à la fin, les auteurs de ces violations des droits humains et syndicaux répondent de leurs actes. Nous espérons que ça servira d’exemple pour dissuader d’autres atrocités et coups d’Etat dans le futur. Si les condamnations internationales n’ont pas donné de résultat jusqu’ici, il faut des mesures plus concrètes, combinées à un maintien de la pression de la part du peuple hondurien. Le mouvement syndical international pourrait appeler à des sanctions économiques contre le gouvernement actuel. Le simple fait de menacer le Honduras d’être exclu de l’Accord de libre-échange d’Amérique centrale pourrait avoir un effet, car les pertes économiques seraient énormes.

Comment décrire la situation économique du commun des Honduriens ?

Le Honduras est l’un des pays les plus pauvres de la région. Le président Zelaya avait augmenté le salaire minimum à 202 euros, mais c’est encore inférieur de 20% au revenu nécessaire pour couvrir les besoins quotidiens d’une personne. De plus, très peu de travailleurs touchent ce salaire minimum. La crise économique mondiale a également eu un impact au Honduras : environ 20.000 emplois ont été perdus depuis le début de l’année. Ca ne va pas s’arranger car les entreprises déclarent perdre des millions depuis le début du coup d’Etat, entre autres en raison des blocages de routes et parce que de nombreuses personnes n’ont pu se déplacer pour se rendre sur leur lieu de travail. Dans les maquilas, des employeurs sont en train de contraindre les travailleurs et travailleuses à prester de très nombreuses heures supplémentaires pour rattraper le temps perdu suite à l’état de siège déclaré par le gouvernement de facto.

Notes

[1] Frente Nacional de Resistencia Contra el Golpe de Estado, dont font partie les trois affiliées de la CSI au Honduras (CUTH, CGT et CTH)

[2] Consejo Cívico de Organizaciones Populares Indígenas de Honduras (COPINH)

[3] L’ALBA est une organisation politique, sociale et économique promouvant la coopération entre les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes

[4] Zones franches d’exportation

[5] Pour plus de détails à ce sujet, voir le rapport annuel des violations des droits syndicaux de la CSI

[6] Sindicato de Trabajadores de la Industria de las Bebida y Similares, affilié à l’UITA

Articles de Erasto Reyes

Washington met en place ses réseaux Twitter - Facebook pour réaliser des coups d’Etat “soft”

Le Département d’Etat sponsorise un sommet consacré à l’utilisation des nouvelles technologies dans le but de changer des régimes anti-impérialistes. Les 15 et 16 octobre 2009, la ville de Mexico accueillait le sommet de l’Alliance of Youth Movements (AYM).

Sponsorisé par le Département d’Etat, l’événement comprend l’intervention, par internet, d’une oratrice de luxe : la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Par ailleurs, plusieurs « délégués » ont été invités par la diplomatie des Etats-Unis, parmi lesquels des personnes liées à des mouvements de déstabilisation actifs en Amérique latine. La liste des participants inclut les Vénézuéliens Yon Goicochea, du parti Primero Justicia, Rafael Delgado, le chef de l’organisation Venezuela de Primera (un groupe fondé par Goicochea), et Geraldine Álvarez, l’ancienne leader estudiantine actuellement membre de la Fundación Futuro Presente, aussi créée par Goicochea, avec le financement du Cato Institute (USA). Participent également Marc Wachtenheim de la Cuba Development Initiative, un projet financé par le Département d’Etat et l’USAID à travers la Pan American Development Foundation (PADF), Maryra Cedeño Proaño, de la Corporación Foro de la Juventud Guayaquil, entité équatorienne financée par l’USAID, et Eduardo Ávila de Voces Bolivianas, organisation soutenue par l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie et financée par l’USAID. Au total, 43 délégués sont venus du monde entier (Sri Lanka, Inde, Canada, Royaume Uni, Colombie, Pérou, Brésil, Liban, Arabie Saoudite, Jamaïque, Irlande, Turquie, Moldavie, Malaisie, Etats-Unis et Mexique).

Orateurs et sponsors forment un étrange mélange de représentants des nouvelles technologies et d’employés des agences spécialisées dans la subversion et la déstabilisation de gouvernements qui refusent de se soumettre à l’agenda de Washington. Les orateurs proviennent notamment de Freedom House, International Republican Institute (IRI), du Département d’Etat et de la Banque mondiale, mais on compte également de jeunes créateurs de technologies telles que Twitter, Facebook, Google, Gen Next, Meetup et Youtube. Les seuls médias traditionnels invités par le Département d’Etat sont CNN en espagnol et CNN en anglais, un fait insolite prouvant les liens étroits existant entre ces différentes entités.

Il ne fait aucun doute que le mariage des agences de Washington, des nouvelles technologies et des jeunes dirigeants politiques sélectionnés par le Département d’Etat représente une nouvelle stratégie pour « changer des régimes ». En outre, le sommet confirme le soutien politique et financier apporté par les Etats-Unis au mouvement estudiantin de l’opposition vénézuelienne et fournit à l’opinion publique la preuve irréfutable de la sinistre alliance entre Washington et les nouvelles technologies.

Centre pour la diplomatie numérique

Selon sa propre définition, l’AYM est né en 2008 en réponse à l’apparition «sur la scène mondiale, d’une série de personnes pratiquement inconnues, généralement jeunes, qui maîtrisent les technologies les plus récentes et ont fait des choses incroyables. Ces personnes ont provoqué de grandes transformations du monde réel dans des pays comme la Colombie, l’Iran et la Moldavie, en se servant de ces techniques courantes pour atteindre les jeunes. Et ce n’est qu’un début. »

Les agences de Washington ne pouvaient pas manquer de se positionner sur une scène attractive où les jeunes, déjà accros aux nouvelles technologies comme internet, notamment Facebook, Twitter et MySpace, pouvaient devenir les dirigeants et les promoteurs de mouvements sociaux au service des intérêts de l’Empire. Selon les fondateurs de l’AYM, il y avait toutefois un problème. « Ces mouvements du XXIe siècle sont l’avenir de la société civile, mais ils ne disposent pas encore d’un mécanisme permettant de soutenir, de former et d’octroyer du pouvoir à ces dirigeants qui n’ont pour tout bureau qu’une adresse électronique. Ils ne disposent pas non plus d’une entité qui puisse apprendre aux mouvements traditionnels du XXe siècle à utiliser efficacement les instruments et les médias du XXIe siècle pour atteindre leurs objectifs. »


Leurs objectifs ou les objectifs Washington?

L’une des premières opérations menées avec succès par la Central Intelligence Agency (CIA) dans les années cinquante et soixante a été la création en Europe du Congrès pour la liberté de la culture (Congress for Cultural Freedom), conçu pour pénétrer et utiliser les espaces occupés par l’art, les universités, les intellectuels et les mouvements sociaux afin de neutraliser l’expansion du communisme. Le recours à la culture pour promouvoir l’agenda impérial s’est prolongé au-delà de la guerre froide. Alors que le phénomène de la dépendance à la technologie prend de plus en plus d’ampleur, il est exploité de manière de plus en plus raffinée. Des nouvelles technologies – comme Facebook et Twitter, mises au point avec le financement d’entreprises de la CIA, par exemple In-Q-Tel, spécialisée dans l’"exploitation des mines de données" – fonctionnent aujourd’hui comme réseaux de recrutement des "agents" disposés à promouvoir les intérêts de l’Empire. Le potentiel que recèlent ces technologies pour mener des opérations psychologiques et diffuser de la propagande est illimité : elles permettent de diffuser des messages en un temps record à l’échelle planétaire.

Il ne manquait qu’une stratégie pour exploiter ce potentiel.

Le modèle suivi : la campagne d’Obama

« L’Alliance of Youth Movements a comblé ce manque. Elle a commencé en 2008 par un sommet au cours duquel le Département d’Etat s’est associé à MTV, Google, YouTube, Facebook, Howcast, AT&T, JetBlue, GenNext, Access360Media et la Faculté de droit le la Columbia University afin de reconnaître et de convoquer les mouvements du XXIe siècle, et, pour la première fois dans l’histoire, de dialoguer avec eux par internet ».

Ont participé à ce premier sommet de l’AYM des membres de l’organisation vénézuélienne d’opposition Súmate (financée par la NED et l’USAID) et les initiateurs colombiens des marches No más Chávez et Un millón de voces contra las FARC. Les principaux orateurs étaient trois architectes de la campagne présidentielle de Barack Obama, à savoir Joe Rospars, directeur pour les nouveaux médias lors de la campagne, Scott Goldstein, directeur en ligne de Obama for America et Sam Graham-Felson, directeur de blog pour la campagne d’Obama en 2008. Ont également répondu présents Sherif Mansour, de Freedom House, Shaarik Zafar, du Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis (Homeland Security), et huit hauts fonctionnaires du Département d’Etat ainsi que les représentants de diverses multinationales actives dans le domaine de la communication et des nouvelles technologies.

Les concepteurs de la campagne « super-technologique » qui allait mener Obama vers la victoire ont travaillé main dans la main avec les agences de Washington pour élaborer la stratégie parfaite en combinant deux forces novatrices en politique : la jeunesse et les nouvelles technologies. Cette combinaison doit permettre d’obtenir ce que la CIA n’avait pas réussi en plusieurs années d’effort : le changement de régime dans des pays non soumis aux intérêts des Etats-Unis, sans qu’apparaisse la main de Washington.

Le mouvement d’étudiants manos blancas, au Venezuela, financé et formé par les agences américaines, les protestations anti-communistes en Moldavie, les manifestations contre le gouvernement iranien et les dernières manifestations virtuelles contre le président Chávez constituent des exemples de cette nouvelle stratégie. Les principales armes utilisées sont les nouvelles technologies –Twitter, Facebook, YouTube, entre autres. Quant aux médias traditionnels, comme CNN et ses unités affiliées, ils contribuent à exacerber l’effet réel de ces mouvements en diffusant des matrices d’opinion faussées et dont l’importance et la légitimité ont été déformées.

L’Alliance of Youth Movements n’est qu’un chapitre des plans de déstabilisation contre des pays anti-impérialistes souverains qui refusent toute domination. La double morale de Washington confirme la chose suivante : alors que le Département d’Etat soutient, finance et sponsorise la formation de jeunes d’autres pays à l’utilisation des nouvelles technologies pour déstabiliser leur gouvernement, il criminalise le recours à Twitter et à Facebook pour convoquer des manifestations contre les politiques de Washington aux Etats-Unis. On en a eu la preuve il y a trois semaines, lorsque des citoyens américains ont été arrêtés pour avoir utilisé Twitter afin d’informer les personnes manifestant contre le sommet du G-20 à Pittsburgh sur les actions répressives menées par la police.



Site officiel de l’Alliance of Youth Movements:
http://info.howcast.com/youthmovements/summit09/delegates

NdT

Primero Justicia : Bien que les leaders du parti se décrivent comme étant des humanistes de tendance centriste, les partisans du président Chavez prétendent que le parti Primero Justicia est un parti d'extrême droite d'inspiration fasciste. (Wikipedia)

Traduit par Chloé Meier pour Investig'Action.

Solana : « Israël est un membre de l’Union européenne »

Pour la seconde année consécutive, le président d’Israël, Shimon Peres, a convoqué une imposante conférence, Facing Tomorrow (Jérusalem, 20-22 octobre 2009). Plus de 3 500 personnes y sont inscrites.

Parmi les orateurs, on relève l’écologiste britannique Baron David Mayer de Rothschild ; le président de Skype Josh Silverma ; le fondateur de Wikipedia Jimmy Wales ; le maître spirituel indien Sri Sri Ravi Shankar (qui enseigne la méditation transcendantale aux dirigeants irakiens), ou le directeur de Publicis Maurice Lévy.

La liste des orateurs politiques comprend notamment Susan Rice (ambassadrice des États-Unis à l’ONU), Ivanov Gjorgje (président de Macédoine), Stjepan Mesi (président de Croatie), Radoslaw Sikorski (ministre polonais des Affaires étrangères), José María Aznar (ancien Premier ministre d’Espagne), Tony Blair (ancien premier ministre du Royaume-Uni), Leonid Kuchma (ancien président d’Ukraine). La France est représentée par Anne-Marie Idrac (ministre du Commerce extérieur).

C’est la table ronde « Changer la crise en opportunité », à laquelle participaient le spécialiste de l’intelligence artificielle Raymond Kurzweil (membre de l’US Army Science Advisory Board), l’essayiste français Bernard-Henry Lévy, la juriste Ruth Gavinson (ex-membre de la Commission Winograd) et le diplomate Javier Solana (ancien secrétaire général de l’OTAN et actuel haut représentant de l’Union européenne), qui a suscité la surprise.

M. Solana, très en forme, a déclaré : « Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». M. Solana a poursuivi en notant qu’Israël est « partie prenante à tous les programmes de l’Union » et apporte un haut savoir-faire dans les technologies de pointe.

Il a souligné qu’aucun des États en cours d’adhésion à l’Union n’a de relation aussi étroite avec l’Union qu’Israël, bien que cet État n’ait jamais été candidat à entrer dans l’Union. Il a assuré l’auditoire que Bruxelles faisait son possible dans le dossier iranien. Enfin, il a conclu que la lenteur du processus de paix israélo-palestinien n’était pas imputable à Israël, mais à un simple problème de méthodologie.

Chargement en cours... les USA semblables aux pays du Tiers Monde

Les Etats-Unis ont toutes les caractéristiques d'un État en échec.

Le budget de fonctionnement actuel du gouvernement Américain dépend des financements étrangers et de la création de monnaie.

Trop faible politiquement pour pouvoir avancer ses intérêts par la diplomatie, les USA comptent sur le terrorisme et l’agression militaire.

http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSTRE59H0AH20091019


http://news.antiwar.com/2009/08/25/top-jundallah-figure-says-us-ordered-attacks/


http://www.cnn.com/2009/WORLD/meast/10/18/iran.suicide.attack/index.html

Les dépenses sont hors de contrôle, et les priorités sont biaisées dans l'intérêt de riches groupes organisés, aux dépens de la grande majorité des citoyens. Par exemple, la guerre à tout prix, qui enrichit l'industrie de l'armement, les corps d’officiers et les sociétés financières qui profitent de la manne de la guerre, prend le dessus sur les besoins des citoyens Américains. Il n'y a pas d’argent pour aider les personnes qui n’ont pas d’assurance santé, mais les hauts fonctionnaires du Pentagone ont indiqué au sous-comité de crédits pour la défense à la Chambre des Représentants, que chaque gallon d'essence livré aux troupes US en Afghanistan coûte $400 au contribuable Américain.

http://rawstory.com/2009/10/us-pays-400-per-gallon-for-gas-in-afghanistan/

« On ne realise pas le prix que cela coûte et c’est très inquiétant, » a dit le Républicain, John Murtha, Président du sous-comité.


http://thehill.com/homenews/administration/63407-400gallon-gas-another-cost-of-war-in-afghanistan-


Selon certains rapports, les Marines US en Afghanistan utilisent 800.000 gallons d'essence par jour. À $400 par gallon, cela donne une facture quotidienne en carburant de $320.000.000 pour les seuls Marines. Seul un pays totalement hors de contrôle gaspillerait les ressources de cette façon.

Tandis que le gouvernement Américain gaspille $400 par gallon d'essence afin de tuer des femmes et des enfants en Afghanistan, plusieurs millions d'Américains ont perdu leurs travails et leurs maisons et éprouvent le genre de misère que vivent au quotidien les pauvres populations du tiers monde. Il y a des Américains qui vivent dans leurs voitures et dans les parcs publics. Les métropoles, les villes, et les Etats de l'Amérique souffrent des coûts des dislocations économiques et de la réduction des recettes fiscales, due au déclin de l'économie. Malgré cela, Obama envoie encore plus de troupes en Afghanistan, un pays de l’autre côté du globe qui n'est même pas une menace pour l'Amérique.


http://www.boston.com/news/local/massachusetts/articles/2009/10/17/budget_misery_grows_for_cities_and_towns/


Cela nous coûte $750.000 par an et par soldat présent en Afghanistan. Les soldats, qui risquent leur vie, perçoivent un faible salaire, alors que l’argent coule à flot pour tous les services privatisés aux militaires. Une des plus grandes fraudes perpétuées sur le dos du peuple Américain est la privatisation des services que l’armée US gérait traditionnellement en interne. « Nos » dirigeants élus ne ratent pas une occasion de taxer les richesses du contribuable et réutiliser ces fonds comme contribution à leurs campagnes.

Républicains et Démocrates, sous l’emprise des compagnies d'assurance privées, maintiennent que les USA ne peuvent pas se permettre de fournir aux Américains des soins de santé et que des coupes doivent être faites même dans la Sécurité Sociale et l'Assurance Maladie. Alors comment les USA peuvent-ils se ruiner avec autant de guerres, des guerres d’autant plus injustifiées qu’elles ne servent aucun intérêt Américain ?

L'énorme masse d'emprunts étrangers et de création d’argent, nécessaire pour financer les guerres de Washington, envoient le dollar à des niveaux historiquement bas. Le dollar a même largement décliné face à des devises de pays du tiers monde tels que le Botswana et le Brésil. Le déclin de la valeur du dollar réduit le pouvoir d'achat des revenus déjà en baisse des Américains.

En dépit du plus faible nombre de chantiers en 64 ans, le marché de l’immobilier Américain croule sous les maisons invendues, et les institutions financières ont un inventaire énorme et qui ne cesse de grimper, de maisons hypothéquées pas encore sur le marché.

La production industrielle s'est effondrée au niveau de 1999, balayant une décennie de croissance du rendement industriel.

Les énormes fonds de réserves des banque créés par la Reserve Fédérale n’arrivent pas jusqu’à l'économie. Au lieu de cela, les banques amassent les réserves comme assurance contre les dérives frauduleuses qu'elles achètent auprès des escrocs des banques d'affaires de Wall Street.

Les organismes de régulation ont été corrompus par les intérêts privés.
Le journal Frontline signale qu'Alan Greenspan, Robert Rubin, et Larry Summers ont empêché Brooksley Born, chef de la Commission du Commerce des Produits Futurs, de réguler les dérives. Le Président Obama a récompensé Larry Summers pour son idiotie en le nommant Directeur du Conseil Economique National.
Ce que cela signifie est que Wall Street continuera à pomper ses bénéfices sur le dos de l'économie agonisante des Etats-Unis.

http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/warning/

Un des signes incontestables du despotisme dans le tiers monde est d’avoir une police qui voit le peuple comme son ennemi. Grâce au gouvernement fédéral, nos forces de police locales sont maintenant militarisées et endoctrinées pour avoir un comportement hostile envers le peuple. Les groupes des forces spéciales, tels le SWAT, prolifèrent, et même les petites villes ont maintenant des forces de police disposant d’une puissance de feu similaire à celle des forces spéciales US. Les sommations sont de plus en plus délivrées par les équipes du SWAT qui tyrannisent les citoyens en défonçant leurs portes, ce qui revient en plus à $400 ou $500 de réparation pour le résidant tyrannisé. Récemment un Maire et sa famille ont été victimes de l'incompétence des groupes d’interventions de leur propre ville, qui par erreur, ont détruit la maison du maire, terrorisé sa famille, et tué les 2 sympathiques Labradors de la famille.

http://www.google.com/search?q=Cheye+Calvo++site:reason.com


http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/09/17/AR2009091701680.html


http://reason.com/blog/2008/07/31/mayors-dogs-killed-in-drug-rai

Si le maire d'une ville peut être traité de cette façon, que pensez-vous du sort réservé au pauvre citoyen lambda, qu’il soit blanc ou noir ? Ou de l'étudiant utopiste qui proteste contre l'inhumanité de son gouvernement ?

Dans tout Etat défaillant, la plus grande menace pour la population vient du gouvernement et de la police. C'est certainement la situation aujourd'hui aux Etats-Unis. Les Américains n'ont pas de plus grand ennemi que leur propre gouvernement. Washington est contrôlé par des groupes d'intérêt qui s'enrichissent aux dépens du peuple Américain.

http://www.prisonplanet.com/us-joins-ranks-of-failed-states.html


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