22 mai 2006

Immigration

Extrait d'un article du nouvel obs:

Voici quelques phrases, souvent controversées, prononcées par les responsables politiques français sur la question de l'immigration.

- François Mitterrand : La France ne compte aujourd'hui "pas plus d'immigrés qu'en 1982 et pas plus qu'en 1975 par rapport à la population française qui s'est accrue". "Le seuil de tolérance a été atteint dans les années 1970 et il n'y a pas eu depuis d'aggravation" (10 décembre 1989).

- Michel Rocard : "Le temps de l'accueil de main-d'oeuvre étrangère relevant de solutions plus ou moins temporaires est donc désormais révolu" et "nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde" (7 janvier 1990).

- Jacques Chirac : "Le travailleur francais qui habite à la Goutte d'or et qui voit sur le palier à côté de son HLM, une famille avec un père, trois ou quatre épouses, une vingtaine de gosses, qui touche 50.000 F de prestations sociales sans travailler. Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, le travailleur francais sur le palier, il devient fou. Ce n'est pas être raciste que de dire que nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial" (20 juin 1991).

- Edith Cresson : "Les charters, ce sont des gens qui partent en vacances avec des prix inférieurs. Là, ce sera totalement gratuit et ce ne sera pas pour des vacances. Ce sera pour reconduire des gens dans leur pays lorsque la justice francaise aura établi qu'ils n'ont pas le droit d'être chez nous" (8 juillet 1991).

- Valéry Giscard d'Estaing : "Le type de problème auquel nous aurons à faire face se déplace de celui de l'immigration vers celui de l'invasion (...) La facilité des déplacements et l'ouverture des frontières recommandent de revenir à la conception traditionnelle de l'acquisition de la nationalité française: celle du droit du sang" (21 septembre 1991).

- Charles Pasqua : "L'objectif que nous nous assignons, compte tenu de la gravité de la situation économique, c'est de tendre vers une immigration zéro" (1er juin 1993).

- Jean-Marie Le Pen : "L'interruption volontaire de nationalité" contribue à "peupler la France d'une masse passive et hétérogène d'individus sans repères" et à la tranformer en "satrapie du nouvel ordre mondial" (3 octobre 1998).

- Nicolas Sarkozy : "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter" (22 avril 2006, paraphrasant un slogan utilisé par le Front national de la jeunesse puis par le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers).

15 mai 2006

la lettre de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien à bush

Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux
Son Excellence Monsieur George W.Bush,
Président des Etats-Unis d'Amérique
Cela fait un certain temps que je pense comment peut-on justifier les contradictions indéniables existant sur la scène internationale et souvent discutées aux milieux populaires et en particulier dans des cercles politiques et estudiantins. Il y a beaucoup de questions qui sont restées sans réponse, c'est pourquoi, j'ai décidé d'évoquer certaines de ces contradictions et de ces questions. Il se peut qu'une occasion s'offre pour les corriger.
Est-il possible d'être disciple de Jésus Christ, grand prophète divin, Se sentir responsable vis-à-vis des droits de l'homme, Présenter le libéralisme comme un modèle de la civilisation, S'opposer au développement des armes nucléaires et des armes de la destruction massive, Choisir la lutte contre le terrorisme comme slogan, Et finalement; oeuvrer pour la constitution d'une communauté unique et universelle, une communauté où il est prévu que Son Eminence Jésus Christ et les élus du monde règnent. Mais, en même temps, les pays soient agressés. La vie, la dignité et les biens des hommes soient bafoués et par exemple avec un simple pronostic de la présence de quelques coupables dans un village, ou dans une ville ou dans un caravane, le village entier, toute la ville ou tout le caravane soit mis à feu. Ou, par une simple probabilité de l'existence des armes de la destruction massive dans un pays, le pays tout entier soit envahi. Près de 100,000 personnes de sa population soient tuées, les ressources en eau, son agriculture et son industrie soient anéanties et près de 180,000 troupes militaires y soient établies. Les limites sacrées des foyers des citoyens soient violées, et le pays fasse, peut-être, une marche en arrière de 50 ans. A quel prix? Au prix des centaines de milliards de dollars dépensés du trésor d'un pays et du celui des autres pays, par l'envoi des dizaines de millier de jeunes, comme soldats des forces d'agression, en les exposant au massacre et les éloignant de leur famille, en salissant leurs mains au sang d'autrui, et en faisant des pressions mentales et psychologiques à ces gens, de façon que chaque jour un certain nombre d'entre eux se suicident, et quand ils rentrent dans leur pays, ils sont souffrants et dépressifs, atteints par différentes maladies. Un certain nombre également ont été tués et leur dépouille a été remise à leur famille.
Sous prétexte de l'existence des armes de la destruction massive, cette grande tragédie se réalise pour la population du pays envahi ainsi que pour le peuple du pays envahisseur et ensuite, il s'avère qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive. Certes, Saddam était un dictateur criminel. Cependant, l'objectif a! nnoncé pour la guerre était non pas son renversement, mais éliminer des armes de la destruction massive. Sur ce chemin, Saddam a été renversé et les populations de la région ont exprimé leur satisfaction. Tout au long de la guerre imposée à l'Iran, Saddam a joui du soutien de l'Occident.
Monsieur le Président, Peut-être le saviez-vous que je suis un instituteur. Mes étudiants me demandent comment peut-on réconcilier ces démarches avec les valeurs citées tout au début, y compris, l'engagement aux préceptes de Jésus Christ, prophète de la paix et de la clémence?
Des accusés se trouvant à Guantanamo ne sont pas jugés. Ils n'ont pas d'accès à un avocat. Les membres de leur famille ne peuvent pas leur rendre visite. Ils sont gardés en dehors de leur pays et il n'y a aucun contrôle international. Il n'est pas clair s'ils sont des prisonniers de guerre, des accusés ou des condamnés. Les inspecteurs de l'Union Européenne ont confirmé l'existence des prisons secrètes en Europe. Je n'ai pas pu correspondre l'enlèvement des gens et leur emprisonnement dans des prisions secrètes à aucun système judiciaire dans le monde et je n'ai pas compris par lesquelles de valeurs précitées étaient compatibles ces démarches. Avec les préceptes de Jésus Christ, les droits de l'homme ou les valeurs du libéralisme? Les jeunes, les étudiants et la population posent beaucoup de questions sur le phénomène d'Israël. Vous avez sûrement entendu certaines de ces questions.
Au cours de l'histoire, beaucoup de pays ont été occupés, mais un nouveau phénomène de notre ère c'est la création d'un nouveaux pays avec une nouvelle population. Les étudiants disent qu'il y a 60 ans, il n'y avait pas un tel pays. Ils montrent les documents et le globe terrestre ancien et disent nous cherchons tant mais nous ne trouvons pas un pays qui s'appelle Israël. J! e suis obligé de leur dire d'étudier l'histoire de la Première et Deuxième guerre mondiale. Une fois, un des étudiants m'a dit, au cours de la Deuxième guerre mondiale où des dizaines de millions de gens ont été tués, les nouvelles de la guerre étaient rapidement publiées par les protagonistes et chacun d'eux annonçait ses victoires et les défaites de la partie inverse. Après la guerre, on a prétendu que 6 millions juifs étaient tués. Les 6 millions qui avaient des liens de parenté avec minimum deux millions de familles. Supposons que cette nouvelle soit correcte, sa conséquence logique serait-elle la création d'Israël au Moyen-Orient ou le soutien apporté à ce pays ? Comment peut-on analyser et commenter ce phénomène ?
Monsieur le Président,
Vous le savez sûrement qu'à quel prix et par quelles conséquences Israël a été créé:
- Par la mort des milliers de personnes
- Par le déplacement de plusieurs millions des autochtones de la régi! on
- Par la destruction des centaines de millier d'hectares de champs et d'oliveraie et par la destruction des villes et des oasis.
Cette tragédie ne concerne pas uniquement la période de la création, elle continue malheureusement depuis 60 ans. Un régime a été constitué qui n'a même pas pitié des enfants, écrase les maisons sur leurs habitants, annonce au préalable le programme du terreur des personnalités palestiniennes et garde des milliers de palestiniens dans des prisons. Au cours des siècles récents un tel phénomène a été rare ou sans pair.
Une autre grande question que se pose la population c'est que pourquoi un tel régime est soutenu? Soutenir un tel régime est-il compatible avec les préceptes de Jésus Christ, de Moïse et ou avec les valeurs libérales ? Remettre le droit de disposer d'eux-mêmes pour l'ensemble du territoire palestinien, à ses vrais propriétaires, se trouvant à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine, qu'ils soient musulmans, juifs ou chrétiens, est-il en contradiction avec les principes de la démocratie, des droits de l'homme et des enseignements des prophètes ? Si ce n'est pas le cas, pourquoi s'oppose-t-on à un référendum ?
Le gouvernement palestinien est récemment arrivé au pouvoir par le vote des Palestiniens. Tous les observateurs impartiaux confirment que ce gouvernement est élu du peuple. Mais, incroyablement ce gouvernement élu a subi des pressions et il lui été dicté de reconnaître le régime d'Israël, d'abandonner la résistance et de poursuivre les programmes du gouvernement précédent.
Si le gouvernement actuel palestinien avait annoncé au préalable de suivre de telles politiques, le peuple palestinien l'aurait-il choisi ? Ce genre de prise de position contre le gouvernement palestinien est-elle compatible avec les valeurs précitées ? Les gens se posent également cette question pourquoi toute résoluti! on évoquée au Conseil de sécurité contre le régime sioniste subit le veto ?
Monsieur le Président,
Vous le savez, je vis parmi le peuple et je suis en contact constant avec eux et un grand nombre des habitants du Moyen-Orient me contactent d'une façon ou d'une autre, ils jugent ce genre de politiques équivoques incompatibles avec toute logique. Les preuves montrent que la plupart des populations de la région se vexent de plus en plus contre les politiques exercées. Je n'ai pas l'intention de poser beaucoup de questions, mais j'aimerais souligner encore quelques autres points.
Pourquoi au Moyen-Orient chaque progrès en science et en technologie est-il considéré et propagé comme une menace contre le régime sioniste ? Vous connaissez certainement l'histoire. Sauf au Moyen-âge, à quelle période et dans quelle partie du monde le progrès scientifique et technique a-t-il été considéré comme un délit ? Le simple pronostic de l'utilisation des sciences à des fins militaires peut-il constituer une raison quelconque pour s'opposer à la science et à la technologie ? Si une telle conclusion s'avère correcte, il faut s'opposer à toutes les sciences, même à la physique, à la chimie, à la mathématique, aux sciences médicales, à l'ingénierie et ...
Dans l'affaire irakienne, un mensonge a été proféré. Quel était son résultat ? Je n'ai aucun doute que dans toutes les communautés humaines le mensonge est considéré comme quelque chose déplorable et Votre Excellence également n'aimez pas qu'on vous mente.
Monsieur le Président,
Les différentes nations en Amérique Latine ont-elles le droit de demander pourquoi s'oppose-t-on, dans ce continent, à leurs gouvernements élus et en revanche, les putschistes sont soutenus ? Pourquoi l'ombre d'une menace permanente plane sur eux ? Les populations africaines sont des gens assidus, créateurs et talentue! ux. Elles peuvent jouer un rôle crucial et précieux dans l'assouvissement des besoins, ainsi que dans le progrès matériel et spirituel de la société humaine. La pauvreté et la misère dans une grande partie de l'Afrique les empêchent d'assumer un tel rôle. Ont-elles le droit de demander pourquoi leur grande richesse et leurs ressources sont pillées, tandis qu'ils en ont besoin plus que toute autre personne ?
Ce genre d'attitudes sont-elles compatibles avec les préceptes de Son Eminence Jésus Christ et les droits de l'homme ? Le peuple courageux et croyant de l'Iran également a beaucoup de questions à poser. Notamment, le coup d'Etat du 19 août, il y a plus de 52 ans et la chute du gouvernement légal de l'époque, l'opposition à la révolution islamique et la transformation de l'ambassade au quartier général du soutien aux opposants de la République Islamique, prouvable par des milliers de documents, le soutien ! apporté à Saddam dans la guerre contre l'Iran, l'abattement de l'avion de ligne iranien, la saisie des biens du peuple iranien, les menaces accrues et le mécontentement et la vexation devant les progrès scientifiques et nucléaires du peuple iranien, tandis que tous les Iraniens sont ravis des avancements de leur pays et ont organisé des fêtes. Il y a beaucoup d'autres cas que j'évite de les exposer dans cette lettre.
Monsieur le Président,
L'événement du 11 septembre était un événement terrible. Tuer des innocents est regrettable et dur partout dans le monde. Notre gouvernement, à l'époque, toute en exprimant sa répugnance contre les auteurs de ce genre d'événements a exprimé ses condoléances aux survivants de cet incident et présenté sa compassion. Tous les Etats sont tenus de protéger la vie, les biens et l'honneur de leurs citoyens. Comme on dit, votre pays dispose des systèmes de sécurité, de sûreté et de renseigneme! nt bien développés. Il chasse même ses opposants à l'extérieur de ses frontières. Les opérations du 11 septembre n'étaient pas de simples opérations. La planification et l'exécution d'une telle opération, sans la coordination avec les systèmes de sécurité et de renseignement, ou sans infiltration profonde dans ces systèmes serait-elle possible ? Evidemment, c'est une possibilité raisonnable. Pourquoi, les différents aspects de cet événement sont restés secrets ? Pourquoi n'explique-t-on pas qui sont ceux qui ont manqué à leurs devoirs ? Et pourquoi les auteurs et les coupables ne sont pas présentés et jugés ?
Monsieur le Président,
Tous les Etats ont le devoir de créer la sécurité et la quiétude à leurs citoyens. Cela fait plusieurs années que la population de votre pays et celle des pays avoisinant les points de crise n'ont pas le sentiment de sécurité psychologique. Après le 11 septembre, au lieu de réconforter psychologiquement les ! maux des sinistrés et les citoyens américains, fortement sous le choc, certains médias occidentaux ont créé un climat d'insécurité et ont continuellement parlé de la probabilité des attaques terroristes, gardant la population dans la peur et la terreur. Cela constitue-t-il un service rendu au peuple américain ? Les dommages issus de la peur et de la terreur sont-ils calculables ? Imaginez, les citoyens américains attendaient partout des attaques probables. Dans les rues, à leur travail et chez eux, ils se sentaient dans l'insécurité. Qui aime cette situation ? Pourquoi, les médias au lieu de suggérer le calme et la sécurité, suggéraient l'insécurité ?
Certains pensent que ces propagandes étaient destinées pour préparer le terrain et pour justifier l'agression contre l'Afghanistan. Je dois faire, ici, allusion aux médias. Dans la déontologie des médias, informer correctement et garder la fidélité dans la propagation de l'information, est un principe humain et accepté de tous. Je tiens à exprimer mes vifs regrets pour le non-engagement de certains médias occidentaux concernant ce principe. Le prétexte principal pour l'invasion de l'Irak c'était l'existence des armes de la destruction massive. Ils ont répété autant, jusqu'à ce que la population y ait cru et le terrain ait été préparé pour l'attaque contre l'Irak. La vérité ne se perd-t-elle pas dans un climat factice et de mensonge ? La perte de la vérité est-elle compatible avec les valeurs précitées ? La vérité se perd-t-elle auprès de Dieu ?
Monsieur le Président
Dans tous les pays, ce sont, les peuples qui payent les frais des gouvernements, pour que les gouvernements leur rendent service. La question qui se pose, c'est que quel était l'acquis des centaines des milliards de dollars de frais de l'expédition de l'armée en Irak pour le peuple.
Votre Excellence est au courant de ce que! dans certains Etats de Votre pays, la population vit dans la pauvreté et la misère. Des milliers des personnes sont sans foyer. Le chômage est une grande difficulté et ces difficultés existent également plus ou moins dans les autres pays. Dans une telle condition, est-ce que ce grand volume de l'expédition de l'armée et ces frais énormes pour le compte du peuple sont justifiables et sont compatibles avec les principes ci-dessus mentionnés.
Monsieur le Président
Ce qui vient d'être dit, est une partie des souffrances d'aujourd'hui des peuples du monde, de notre région et de votre peuple. Mais ma parole principale dont vous en confirmerez au moins une partie est que: Les dirigeants ont un mandat défini et ces mandats ne sont pas durables, mais leurs noms et leurs mémoires resteront dans l'histoire et dans un avenir, proche ou loin, ils seront constamment jugés par les peuples.
Les peuples auront à dire, qu'est qui s'est pa! ssé à notre époque. Est-ce que nous avons apporté la sécurité, le bien-être et la quiétude pour le peuple ou nous lui avons apporté l'insécurité et le chômage. Avons-nous voulu instaurer la justice ou nous avons seulement soutenu les groupes particuliers et au prix de la pauvreté et de l'indigence d'une grande partie du peuple, nous avons rendu riche et autoritaire une petite partie de la population et nous avons préféré plutôt leur satisfaction que la satisfaction de Dieu et du peuple. Avons-nous défendu les droits du peuple et des déshérités ou nous les avons ignoré.
Avons-nous défendu des droits de l'homme partout dans le monde ou en imposant la guerre et avec les interventions illégales dans les affaires des autres pays et en construisant les prisons effrayantes, nous avons mis en prison un certain nombre. Avons-nous apporté la sécurité et la paix pour le monde ou nous avons étendu l'ombre de la menace et du recours à la force dans le monde.
Avons-nous dit la vérité à notre peuple et aux autres peuples du monde ou nous avons montré la vérité à l'inverse. Est-ce que nous étions pour le peuple ou pour les occupants et oppresseurs. Est-ce que durant note gouvernance, la logique, l'éthique, la paix, la tenue des engagements, la promotion de la justice, le service rendu au peuple, le bien-être, le progrès et la protection de la dignité humaine ont été pris en considération ou bien ce sont la force de l'arme, la menace, l'insécurité, négliger le peuple, faire reculer le progrès et la promotion des peuples et le piétinement des droits des hommes qui ont été pris en considération.
Et enfin, ils auront à dire si nous avons tenu le serment dont nous avions prêté pour être au service du peuple, qui constitue notre engagement principal, et si nous étions attachés aux préceptes de nos prophètes ou pas?
Monsieur le Président
Jusqu'à quand, le monde peut- il supporter une telle situation. Avec ce processus, vers quelle direction le monde ira-t-il ? Jusqu'à quand, le peuple du monde doit-il dédommager les dégâts des décisions incorrectes de certains dirigeants? Jusqu'à quand, l'ombre de l'insécurité causée par l'accumulation des armes de la destruction massive doit-il planer sur le peuple du monde. Jusqu'à quand, le sang des enfants, des femmes et des hommes doit-il verser sur les pavés des avenues et des rues et les maisons des populations doivent être écrasées sur leur tête ?
Etes-vous satisfaits, Votre Excellence de la situation d'aujourd'hui du monde ? Et pensez vous que les politiques courantes peuvent continuer ? Est-ce que si au lieu des centaines des milliards de dollars de dépenses sécuritaires, militaires et de l'expédition de l'armée, ce chiffre se consacrait à l'investissement et à l'aide aux pays faibles, au développement de la santé et à ! la lutte contre les différentes maladies, à l'éducation et à la promotion des capacités intellectuelles et physiques, à l'aide aux sinistrés des fléaux naturels, à la création des emplois et à la production, à la prospérité et à la lutte contre la pauvreté et l'oppression, à l'établissement de la paix, au règlement des conflits entre les pays et à l'apaisement des guerres éthiques et raciales etc, aujourd'hui, dans quelle position le monde se trouverait-il ? Et votre gouvernement et votre peuple ne sentiraient-ils pas la fierté et l'honneur ? La position politique et économique de votre gouvernement ne serait-elle pas plus solide ?
Je dis avec le plein regret, la haine accrue du peuple du monde contre le gouvernement américain existerait-il? Monsieur le Président, Je n'ai pas l'intention de blesser quelqu'un. Si aujourd'hui, Ses Eminences Abraham, Jacob, Ismaël, Joseph et ou son Eminence Jésus (s) étaient p! résents, comment jugeaient-ils ces comportements ? Est-ce qu'ils nous donneraient un rôle dans le monde promis sur lequel se déploiera entièrement la justice et où Son Eminence Jésus-Christ (s) sera présent ? Et, est-ce qu'ils nous accepteraient? Ma question clé est suivante: existe-il une voie plus mieux pour l'interaction avec les peuples et le monde?
Aujourd'hui, il y a des centaines de millions chrétiens et des centaines de millions musulmans et des millions des adeptes de la religion de Son Eminence Moïse(s) dans le monde. Toutes les religions divines partagent un dire qui est le monothéisme, c'est à dire la croyance en Dieu unique, qu'il n'y a d'autre Dieu que lui dans le monde.
Le saint Coran insiste sur ce dire commun et il invite tous les adeptes des religions divines et dit: « Dis, O gens du livre, venez-en à un dire qui soit commun entre nous et vous: que nous adorions que Dieu, sans rien lui associer, et que parmi nous ! nul n'en prenne d'autres pour seigneurs en dehors de Dieu. » (Le saint Coran- sourate Al-Umran- verset 63) Monsieur le Président
Selon la parole divine, nous sommes tous invités à adorer le Dieu unique et à obéir à ses prophètes divins. « L'adoration d'un Dieu qui est supérieur à toutes les puissances du monde et il est capable de faire n'importe quoi ». « Un Dieu qui est conscient du secret et de l'apparence, du passé et de l'avenir et qui sait ce qui se passe dans le c½ur de ses créatures et il enregistre leurs faits ». « Un Dieu qui est propriétaire des cieux et des terres et tout l'univers est le champ de son royaume ». « C'est Lui qui décide pour tout l'univers et il promet à ses créatures la clémence et le pardon de leurs péchés », « Il est ami des opprimés et ennemie des oppresseurs », « Il est clément et miséricordieux », « Il appuie les fidèles et Il les dirige de l'obscurité vers la lumière »! . « Il observe les faits et le bon fait et Il leur demande de faire le pas sur la voie du droit et qu'ils seront fermes dans ce sens », « Il invite ses créatures à obéir à ses messagers et Il est témoin et observateur de leurs faits » et « Il connaît une mauvaise fin pour les personnes qui choisissent seulement la vie de ce monde et désobéissent à ses ordres et oppriment ses créatures ». « Et Il considère la bonne fin et le paradis éternel pour les créatures qui ont peur de sa grandeur et de son autorité et qui n'obéissent pas à leurs caprices ».
Nous avons la conviction que le retour aux préceptes des prophètes divins est la seule voie du bonheur et du salut. J'ai entendu que votre Excellence, vous attachez au christianisme et que vous croyez à la promesse divine de la gouvernance des pieux sur la terre. Nous considérons également Jésus Christ(s) comme l'un des grands prophètes divins, maintes fois glorifié dans le Coran, et cette parole a été citée de son ! Eminence Jésus Christ(s): « Oui, Dieu est mon seigneur tout comme votre seigneur. Adorez-le, voilà le droit chemin. » (Le saint Coran sourate Marie- verset 36) La servitude et l'obéissance à Dieu constituent le slogan de tous les prophètes divins. Dieu de tous les peuples en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique et en Océanie et en tout l'univers est unique, Il est le Dieu qui demande l'orientation et la dignité de tous ses créatures et qui accord aux hommes la dignité. Et, il se trouve dans la parole divine que « le Tout-puissant a envoyé les prophètes avec les miracles et les signes apparents pour l'orientation du peuple et pour le purifier de la péché et de la corruption. Et Il a envoyé le livre et la mesure pour que le peuple instaure la justice et qu'il évite la rébellion ».
Tous ces versets se trouvent d'une manière quelconque dans le saint livre. Les prophètes divins ont promis que: Il arrivera un jour que tous les homme! s seront présents en présence du Tout- Puissant pour que leurs actes soient vérifiés. Les pieux iront au paradis et les malfaisants subiront le supplice divin. Je pense que nous deux, nous croyons à un tel jour. Mais, le calcul des actes des dirigeants ne sera pas facile. Parce que nous devons être responsables devant notre peuple et devant toutes les personnes dont nos actes auraient, d'une façon ou d'une autre, des impacts sur leurs vies. Les prophètes ont demandé la paix et la quiétude, basées sur l'adoration de Dieu, la justice et la préservation de la dignité humaine, pour toute l'humanité.
Si, nous tous, nous attachons à ces fondements, à savoir, L'unicité, l'adoration de Dieu, la justice, la préservation de la dignité et de l'honneur humain et la croyance à l'au-delà et nous y restons engagés, ne pourrait-on pas parvenir à tous les problèmes actuels du monde qui sont les résultats de nos éloignements de Dieu et des pré! ceptes des prophètes et jouer ainsi un rôle plus actif ?
Croire à ces fondements, ne développe pas la paix, l'amitié et la justice en les garantissant ? Ces fondements ne constituent- ils pas les rites écrits et non écrits de la majorité des populations du monde ? Votre Excellence, n'acceptez pas cette invitation? C'est à dire, un réel retour aux préceptes des prophètes, à l'unicité et à la justice, à la préservation de la dignité humaine, à la soumission à Dieu et à ses messagers.
Monsieur le Président,
Un regard à l'histoire montre que si les gouvernements poursuivent l'oppression et la tyrannie ne resteront pas durablement. Dieu ne leur a pas confié le destin de l'humanité. Dieu n'a pas abandonné le monde et les hommes, et il y a beaucoup d'événements qui se passent contrairement à la volonté, et aux désirs des gouvernements. Les événements montrent qu'il y a une main plus forte, de laquelle dépendent! toutes les affaires.
Monsieur le Président,
Peut-on nier les signes des changements et des évolutions dans le monde actuel? Peut-on comparer le monde actuel avec le monde d'il a 10 ans ? Les changements sont rapides et très étendus. Les habitants du monde ne sont pas satisfaits de la situation actuelle et se fient difficilement aux promesses et aux déclarations de certains souverains efficaces dans le monde.
Les populations de beaucoup d'endroits dans le monde se sentent dans l'insécurité et elles sont contre l'expansion de l'insécurité et de la guerre et n'acceptent pas les politiques équivoques. Les gens sont contre la distance qui existe entre les riches et les pauvres et entre les pays aisés et les pays pauvres. Les peuples haïssent la corruption accroissant. Les populations de beaucoup de pays sont mécontentes de voir que leurs fondements culturels sont attaqués et les bases des familles sont brisées et les affections se! sont apaisées.
Les habitants du monde ne sont pas optimistes envers les organisations internationales, car leurs droits ne sont pas obtenus par ces organisations. Le libéralisme et la démocratie occidentale n'ont pas réussi à approcher les êtres humains de leurs causes et aujourd'hui, ils constituent deux notions échouées. Les penseurs et les savants du monde entendent clairement le bruit de l'écrasement de la pensée et des systèmes libéral- démocrates. Aujourd'hui, l'attention des peuples du monde s'oriente de plus en plus vers un seul foyer principal, c'est-à-dire, Dieu unique et sans aucun doute par l'adoration de Dieu et en se recourant aux préceptes des prophètes ils parviendront à résoudre leurs problèmes.
Ma sérieuse question est la suivante, ne voulez-vous pas les accompagner? Monsieur le Président, Que nous voulons ou pas, le monde s'oriente vers l'adoration de Dieu et vers la justice et la ! volonté de Dieu dominera tout.
Hommage à ceux qui suivent le droit Chemin Mahmoud AHMADINEJAD Président de la République Islamique d'Iran Téhéran, 18 Ordibehesht 1385 (8/5/2006)